La chirurgie réfractive, une pratique qui vise à enrayer le problème visuel en modifiant la structure de l'œil lui-même et qui convient à corriger les anomalies de la réfraction dites amétropies. Quels candidats pour la chirurgie réfractive ? La chirurgie réfractive s'applique en principe à toutes les personnes atteintes de myopie, hypermétropie ou astigmatisme. Un examen clinique approfondi de l'œil et des explorations radiologiques précises sont obligatoires pour savoir si le sujet est un bon candidat pour ce type d'opération. Il existe néanmoins certaines contre-indications telles que certaines affections d'ordre général comme le diabète insulino-dépendant, la déficience immunitaire ou la grossesse qui constitue une contre-indication temporaire. Sur le plan oculaire, les antécédents d'infection herpétique, le kératocone( une déformation de la cornée) sont des contre-indications absolues. Quant aux conjonctivites allergiques ou aux secheresses oculaires, elles doivent absolument être traitées avant la chirurgie. Quelles techniques chirurgicales ? La chirurgie de photoablation au laser Excimer a pour principe de modifier la forme de la cornée en réalisant une ablation localisée de tissu cornéen. Elle est destinée à corriger myopie, hypermétropie, astigmatisme et presbytie. La chirurgie au laser se pratique alors de deux façons. Il existe la méthode par le laser Excimer de surface «PRK» : une opération qui convient en général aux myopies faibles (-1 à -3.5 dioptries) et se pratique sous anesthésie locale par instillation de collyre. Sa durée n'est que de quelques minutes et son principal avantage est la sécurité. Les inconvénients résident dans les phénomènes douloureux qui peuvent se manifester pendant un à deux jours. Dans certains cas peut survenir un voile cicatriciel susceptible de retarder la récupération visuelle. Une autre méthode consiste en le Lasik qui donne de meilleurs résultats pour les myopies moyennes à fortes (-4 à -10 dioptries) ainsi que pour l'hypermétropie et la presbytie. Le laser est appliqué dans l'épaisseur de la cornée après découpe chirurgicale d'un volet de tissu cornéen qui est remis en place en fin d'intervention. Cette technique réalisée sous anesthésie locale n'est pas douloureuse, il n'y a pas de douleurs post-opératoires, la récupération visuelle est plus rapide qu'après la méthode PKR. Reste à noter que ces techniques ont toutefois leurs limites : l'épaisseur de la cornée varie d'un individu à un autre et si la cornée est trop fine et la myopie importante, il y a un risque de trop l'amincir, ce qui peut exposer à des déformations ultérieures génératrice de gène visuelle . De même, une cornée trop cambrée ou trop plate peut contre-indiquer un Lasik. Source: Site d'information de la Chirurgie Refractive du Dr. Liebe www.chirurgie-refractive.info