L'Algérie nie l'existence de négociations de paix avec le Maroc    SGTM obtient le visa de l'AMMC pour son introduction à la Bourse de Casablanca    Le Maroc commande 10 hélicoptères H225M à Airbus pour moderniser sa flotte aérienne    Campagne agricole 2025-2026 : programmation de près de 5 millions d'hectares de grandes cultures d'automne    Moyen-Orient: La résolution du CS sur Gaza, une « étape importante » vers la consolidation du cessez-le-feu    Coupe du monde 2026 : les détenteurs de billets bénéficieront de créneaux prioritaires pour les entretiens de visa américain    MBS veut travailler à une reconnaissance d'Israël "dès que possible"    Achraf Hakimi wins the Golden Lion award for the second consecutive year    Le Maroc accueille à nouveau les Awards de la CAF 2025 avec de fortes nominations nationales    Mondial U17 : Le Maroc bat le Mali et file aux quarts de finale    L'ONMT déploie un important dispositif pour la CAN 2025    CDM U17 / Maroc-Mali : Les Lionceaux en quart de finale haut la main; ce sera face au Brésil !    Accidents de la circulation : 28 morts et 3.151 blessés en périmètre urbain durant la semaine dernière    Argelia: Attaf celebra los «logros importantes» de la resolución 2797 para el Polisario    Marrakech : Arrestation d'un citoyen franco-algérien recherché par Interpol    Marruecos encarga 10 helicópteros H225M a Airbus para modernizar su flota aérea    Températures prévues pour mercredi 19 novembre 2025    Ayoub Gretaa retenu dans la sélection des "Révélations masculines César 2026"    L'artisanat marocain s'expose à Séville pour renforcer les liens culturels avec l'Andalousie    Grand prix national de la presse : Remise des prix aux lauréats de la 23e édition    UA: Le président de la Commission salue le rôle du Maroc dans la promotion de la coopération régionale    LDC (f) 2025 : L'AS FAR en finale    Génétique médicale : le nouvel allié du management sanitaire au Maroc    L'eau et les infrastructures... au cœur des entretiens entre le ministre de l'Equipement et de l'Eau et l'ambassadrice de Chine    Vidéo. L'ONMT déploie un important dispositif pour la CAN 2025    L'écrivain Boualem Sansal de retour en France, aussitôt reçu par Macron    Le Roi reçoit un message de félicitations du Vice-président, des Émirats Arabes Unis à l'occasion de la Fête de l'Indépendance    Projet TGV au Maroc : 6 457 rails importés de Chine    Barrages Mondial 2026 (Zone Asie) : Irak vs Emirats arabes unis, match retour cet après-midi    Fête de l'indépendance. Mise en service du nouveau Centre de Commandement et de Coordination d'Agadir    Fête de l'Indépendance. Le sens d'une précieuse célébration    Le Secrétaire Général du Conseil des ministres arabes de l'Intérieur félicite Abdellatif Hammouchi    Flotte aérienne : Le Maroc commande 10 hélicoptères Airbus H225M    Patrimoine culturel immatériel : La candidature du Caftan marocain examinée en décembre par l'UNESCO    Emmanuel Macron entame jeudi une tournée en Afrique    Football: les 34 pays déjà qualifiés pour le Mondial 2026    Défense des intérêts suprêmes du Maroc : Bensaid souligne le rôle crucial de la presse    Industrie à haute et moyenne technologie : La valeur ajoutée franchit le cap symbolique des 50%    Après sa libération, Boualem Sansal hospitalisé à Berlin : le dernier chapitre d'une année d'arbitraire    Interview avec Malak Dahmouni : « L'identité du FICAR s'est forgée sur 30 ans d'engagement envers le cinéma d'auteur »    Lancement d'une licence d'excellence en cinéma au profit des étudiants-détenus    Jeff Bezos, va prendre la tête d'une startup spécialisée IA    COP30 : le Maroc appelle à un compromis ambitieux sur le financement climatique    Livre : Nadia Sabri présente «Les femmes et l'art au Maghreb» à Tunis    Bénin. Une révision constitutionnelle à six mois de la présidentielle    Dakar Fashion Week : L'élégance africaine défile    Aminux signe son grand retour avec son nouvel album "AURA"    Maroc - Espagne : Des exercices conjoints pour la sécurité maritime dans le détroit de Gibraltar    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Plages: Attention, il y a des eaux cancérigènes
Publié dans L'observateur du Maroc le 18 - 07 - 2022

Vous vous préparez pour partir en vacances, et avec la chaleur qui sévit, les destinations balnéaires vous font rêver ? Attention toutefois de vous retrouver au bord de l'une des 23 plages classées non conformes selon le rapport annuel sur la qualité des eaux de baignade et du sable au Maroc.
La liste noire
D'après ce rapport, il est déconseillé de se baigner dans les plages Sabadilla, Rmod, Torres, Les amiraux (Playa Blanca), Tanger Municipale, Markala, Jbila III, Sidi Kacem, Asilah Port et la Petite Plage. Sont également concernées par cette classification les plages de Salé, Rabat, Témara, Sid El Abed, Aïn Atiq, Aghroud (à Souss-Massa) et Likheira ( Dakhla-Oued Ed Dahab). Dans la région de Casablanca-Settat, Essanawbar (David), le Grand Zenata, Nahla, Aïn Sebaâ, Chahdia, Oued Merzeg et Lalla Aicha Bahria sont également déclarées impropres à la baignade.
Rendue publique juin dernier, cette alerte émise par le Ministère de la transition énergétique et du développement durable n'a pourtant pas empêché les estivants de se ruer vers les plages de cette liste noire. Ignorance ou simple insouciance ? En tout cas les experts mettent en garde ce type d'inadvertance.
Critères de classement
« En effet le but de la classification des plages comme étant propres ou impropres à la baignade est de protéger la santé des baigneurs », affirme Dr Tayeb Hamdi, médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé. Loin d'être un simple palmarès, ce classement devrait servir à orienter les estivants vers des destinations « save ». « Ce n'est pas juste un classement mais une indication, une incitation à faire attention et à choisir correctement les lieux d'estivage », nous explique l'expert. D4après ce dernier, une plage qui est impropre à la baignade est un lieu qu'il ne faut absolument pas fréquenter. « Car ça représente un énorme risque pour la santé », précise Dr Hamdi.
« La classification se base sur trois éléments : La disponibilité des équipements sanitaires nécessaires pour préserver la santé des citoyens, la qualité des eaux et des sables et leur propreté. Si elles ne sont pas polluées par des déchets, des produits toxiques nuisibles, des eaux usées domestiques ou d'origine industrielle. Quant au 3e élément : C'est la densité des baigneurs », énumère Tayeb Hamdi. Trois éléments qui vont permettre de classer une plage comme étant propre ou impropre à la baignade.
Danger !
Insistant sur le caractère dangereux de s'aventurer dans les eaux troubles d'une plage classée impropre, l'expert nous rapproche des différents risques encourus par les baigneurs qui s'entêtent tout de même à y piquer une tête. « Quand une plage est classée comme impropre c'est que les analyses ont révélé la présence d'éléments nuisibles pour la santé. Ca peut être des eaux usées domestiques déversées directement », explique le scientifique.
Grouillant de microbes et autres bactéries, ces eaux peuvent s'avérer hautement dangereuses pour la santé humaine. « Ca peut être aussi des eaux usées d'origine industrielle avec un risque élevé de présence de produits chimiques toxiques et parfois même cancérigènes », met en garde Dr Hamdi. « Les baigneurs devraient donc comprendre que ce type de classification n'est pas sans intérêt. C'est une indication à prendre très au sérieux pour se protéger et protéger les siens », conseille l'expert.
En plus clair, quels types de maux ces plages peuvent-elles causer ? « Ca commence le plus fréquemment par des lésions de peau, des yeux ou des oreilles car l'eau contaminée est en contact direct avec ces organes », indique le médecin. Mais le mal ne se limite pas aux organes externes comme l'explique-t-il. « Il y a aussi des troubles digestifs avec des diarrhées et des vomissements. Des intoxications plus au moins sévères. Généralement les gens ne font pas le lien direct avec les eaux de baignade lorsque c'est d'ordre digestif pourtant c'est intimement lié », ajoute dr Tayeb Hamdi.
Ce dernier mentionne également les blessures et autres plaies causées par les déchets tranchants polluants les sables.
« En plus des conséquences aigues et assez rapides, il y a celles causées par des produits toxiques provenant des usines. Des matières chimiques hautement cancérigènes qui agissent à long terme, de manière silencieuse et dont l'effet se révèle après des années », alerte l'expert en politiques et systèmes de santé. « Donc quand une plage est classée impropre à la natation, il faut absolument éviter de s'y baigner », conclut-il.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.