Le Citizen Lab d'Amnesty International est, encore une fois, pointé du doigt. Cette fois-ci, c'est le pur player espagnol Elespanol.com qui dévoile ses manœuvres douteuses. Le site a interrogé divers experts de haut niveau dans le domaine de la cybersécurité. Tous remettent en cause la méthodologie ayant abouti aux conclusions contenu dans le rapport de ce laboratoire canadien ayant un lien ombilical avec Amnesty International. Il serait relativement facile de produire des résultats manipulés avec l'outil utilisé par le laboratoire canadien, en plus Elies CAMPO, l'un des auteurs de ce rapport est un ancien conseiller de la Generalitat qui a fait l'objet d'une enquête de la Cour nationale en tant que cerveau technologique du groupe de protestation Catalan, Tsunami Democràtic, fait remarquer Elespanol.com. Medio centenar de móviles supuestamente espiados por el CNI con Pegasus serían "falsos positivos" De @BraisCedeira https://t.co/psSyDT1fVh — Juan Carlos Girauta (@GirautaOficial) May 19, 2022 L'auteur de l'article renvoie les lecteurs aux conclusions détaillées publiées par le spécialiste américain, Jonathan Scott, montrant qu'il est facile d'engendrer de faux cas positifs d'infection par le logiciel espion israélien Pegasus. A travers ce tweet public, l'expert américain qui est le fondateur de « Haktree », une entreprise de «hackers civiques», affirme qu'il a élaboré un processus reproductible confirmant que les faux résultats positifs peuvent être facilement attribués aux échantillons de logiciels espions Pegasus. Je démontre comment la détection positive de Pegasus par le Citizen Lab, à l'origine de Catalangate, est non seulement irresponsable, mais est également sans fondement. La messe est dite. I have written a reproducible process confirming that false positive results can be easily attributed to #Pegasus spyware samples. I demonstrate how #CatalanGate positive identification of Pegasus by @citizenlab is not only irresponsible, it is baselesshttps://t.co/6FoC3907ud — Jonathan Scott (@jonathandata1) May 16, 2022 Le site espagnol va plus loin en interrogeant les meilleurs spécialistes en cybersécurité en Espagne dont des anciens des services de renseignement espagnols (CNI). Tous affirment qu'il est relativement facile de forcer des résultats positifs. (2/4) Citizen Lab states in the #CatalanGate document 123tramites[.]com is a complete match for their fingerprint vs. a partial match. This "malicious" domain can be found here in the #Pegasus stix2 file This file is specifically "NSO domains"https://t.co/GQuhF7tSzMpic.twitter.com/DRveGLWrl0 — Jonathan Scott (@jonathandata1) May 16, 2022 The Citizen Lab est définitivement mis à nu.