Les prix des carburants sont en hausse. Le prix d'essence a été augmenté de 27 centimes. Celui du gasoil a été revu à la hausse de 25 centimes. Les tarifs tendent vers leur niveau d'avant la crise sanitaire. Pour le président de la fédération nationale des propriétaires, commerçants et gérants des stations-service au Maroc Jamal Zrikem, ce sont les sociétés de distribution qui fixent les prix. «En tant que revendeurs nous sommes obligés de nous adapter aux nouvelles hausses imposées par les sociétés de distribution », explique t-il avant de souligner «malgré la hausse des prix, notre marge bénéficiaire reste fixe et varie entre 34 et 35 centimes selon les marques ». Cette décision survient à un moment où le 15 septembre dernier, les prix du pétrole ont atteint leur plus haut niveau en un mois en raison notamment de l'annonce d'une baisse des stocks américains de brut plus importante que prévu et des prévisions de demande revues à la hausse. Selon le Bureau de la régulation de l'environnement et de la sécurité (BSEE), la production du Golfe du Mexique n'atteint que la moitié de son niveau habituel, alors que l'ouragan Ida a obligé l'évacuation des plateformes en mer. Aujourd'hui, le brent a clôturé la séance en hausse de 21 cents, soit 0,3%, à 75,67 dollars le baril, après s'être approché le 16 septembre de 76,13 dollars, son plus haut niveau depuis le 30 juillet, tandis que le brut américain West Texas Intermediate a clôturé la séance avec un prix inchangé de 72,61 dollars le baril. Pour la période à venir, Jamal Zrikem note qu'il est difficile de prévoir l'évolution des cours internationaux dans cet environnement volatile.