CONTRAIREMENT à ce qui a été avancé par certains journaux, Mohamed Aujjar n'a pas été surpris par l'alliance conclue entre son parti, le Rassemblement National des Indépendants et le Parti Authenticité et Modernité. Il en a été même l'un des principaux artisans, lui qui n'hésitait pas, il y a quelques semaines à vilipender le PAM et ses leaders. Selon un baron du RNI, Aujjar « a senti le vent tourner ». Après avoir tenté de prendre le parti en marchant sur le cadavre d'Osman, son ancien protecteur, il s'est vu couper la route par Mustapha Mansouri, homme consensuel et bénéficiant de l'aval du palais. Minoritaire au sein du RNI, recalé par les électeurs, Aujjar radicalise le discours pour mieux se vendre.