L'Association des radios et télévisions indépendantes (ARTI), la Fédération marocaine des médias (FMM) et l'Association nationale des médias et des éditeurs (ANME) se sont félicitées du caractère national que revêt « à nouveau » le Fonds de développement audiovisuel et de son inclusion des radios privées. « La Loi de Finances adoptée rétablit enfin la justice, puisque le Fonds de développement audiovisuel revêt à nouveau un caractère national et inclut donc les radios privées », indique un communiqué commun de l'ARTI, de l'ANME et de la FMM. Le communiqué conjoint rappelle que le Fonds revêtait ce caractère national depuis 1997, « avant que l'article 26 de la loi de Finances 2008 ne réserve ce fond à l'audiovisuel public ». Après des années d'efforts, « nos revendications légitimes ont donc été entendues par le législateur », se réjouissent les auteurs du communiqué. « L'ARTI tient à remercier ceux qui ont porté cette cause, en particulier Chakib El Alj, Président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), le groupe CGEM qui a présenté cet amendement, Nizar Baraka, Secrétaire général du parti de l'Istiqlal qui s'est personnellement impliqué, ainsi que le ministre de l'Economie, des Finances et de la Réforme de l'Administration, et l'ensemble du gouvernement qui ont accepté cet amendement », souligne le communiqué commun. L'ARTI, l'ANME et la FMM affirment que cet acquis « engage les radios privées à fournir encore plus d'efforts pour assurer leurs différentes missions, en particulier la défense du projet national et de ses causes sacrées ».