La loi précitée offre, en revanche, au ministre le droit de refuser l'habilitation aux fédérations qui ne suivent pas les orientations fixées. Mais jusqu'à aujourd'hui, les arrêtés des habilitations ne sont pas encore prêts. L'escrime, le badminton, le canoë-kayak, le hockey, la pétanque, le Sport boule et le billard snokers... sont dans la ligne de mire. C'est le sujet d'actualité au sein de plusieurs fédérations visées qui craignent de perdre leur statut pour devenir de simples associations. Si le ministère allait appliquer cette décision, il transgresserait la loi 30-09 qui à aucun moment n'offre au ministère une quelconque possibilité de rétrograder une fédération en association, souligne un responsable fédéral, sous couvert de l'anonymat. Cette annonce a provoqué des remous et l'émoi au sein de la classe dirigeante des fédérations. Pour le moment, on ignore sur quelle base juridique le ministère va s'appuyer pour mettre à exécution une telle mesure. Ce que l'on sait c'est que cette menace vise soi-disant des petites fédérations. L'objectif recherché étant de ramener leur nombre actuel de 45 à 35. Et comme tout observateur averti, plusieurs interrogations se posent. Sur quelle base une telle déclaration a-t-elle été faite ? Quel article de la loi à cette notion d'associations nationales et qu'en est-il des aspects internationaux de la représentation du Maroc ? Parmi les fédérations visées figure celle de l'escrime. Selon des sources officielles au sein de cette fédération, M. Ouzzine est allé même jusqu'à la taxer de fédération casablancaise. Pourtant, les résultats enregistrés par les épéistes marocains sont éloquents avec la qualification de Karim El Houari et Ali Xavier aux JO.