C'est une folle nuit qu'ont vécue les Marocains. Partout dans le pays, femmes, hommes et enfants ont laissé exploser leur joie après la qualification de la sélection nationale de football au Mondial 2018. Dans la nuit froide de Rabat, c'est une fièvre sans pareil qui s'est emparée de toute la ville réputée calme et casanière. Du centre-ville au quartier de l'Agdal en passant par Hay Ryad, les r'batis ont crié leur bonheur. Ce samedi 11 novembre, les héros sont résolument les Lions de l'Atlas, le sélectionneur Hervé Renard mais aussi et surtout ce Maroc qui gagne. L'équipe nationale a décroché son ticket pour une 5ème participation à la coupe du monde de football qui se jouera en juin 2018 en Russie. C'est tout un peuple qui s'approprie la victoire, ivre de joie. Cela n'était pas arrivé depuis 20 ans. Les joueurs sont encore sur la pelouse lorsque le roi les appelle au téléphone.Le souverain qui a vu le match en direct à Abou Dhabi parlera au sélectionneur Hervé Renard puis au capitaine de l'équipe Benatia, l'auteur du 2ème but tout en les félicitant pour avoir « hisser haut le drapeau marocain et empli de fierté le peuple marocain ». Les embouteillages un peu partout à Rabat, mais aussi dans les principales villes du Maroc, les coups de klaxon, les drapeaux au vent, les cris, la musique à crever les tympans : les Marocains sont sortis de cette dépression latente qui ne disait pas son nom. Finis l'attentisme, la démobilisation, le scepticisme et le dénigrement comme sport national. Deux buts marqués par les Lions contre les Eléphants à la 25ème et à la 30ème minute, sur la pelouse du stade Houphouët Boigny, à Abidjan, et voici que les Marocains expriment bruyamment leur amour du pays. La confiance s'est installée. C'est fou ce que la victoire est fédératrice. « Le football, c'est magique », a posté Neila Tazi, la vice présidente de la chambre des Conseillers. Les réseaux sociaux ont vite fait de vibrer à la victoire marocaine. Le hashtag #RoadToRussia est le plus partagé tout au long de cette soirée historique. Les vignettes encore plus créatives les unes que les autres sont postées, échangées par whatsapp. Le rouge et le vert sont résolument les couleurs de cette très longue nuit. Même les fake sont de la partie, donnant à voir la Tour Eiffel illuminée aux couleurs du Maroc. La victoire de la sélection marocaine, leader du groupe C , fait pousser des ailes à Royal Air Maroc, le transporteur officiel des Lions de l'Atlas. La RAM en profite pour troller le ministre algérien des affaires étrangères qui avait accusé la compagnie nationale de transporter « autre chose » que des passagers. "Effectivement nous ne transportons pas que des passagers... nous accompagnons aussi nos Lions en Russie ! Et ça tout le monde le sait", a écrit la RAM dans une vignette bien inspirée, s'assurant dans la foulée un joli coup de communication. Revanche d'un pays, revanche d'une compagnie aérienne... A Abidjan, il y a un Marocain particulièrement heureux. C'est Abdelmalek Kettani, l'ambassadeur du Maroc en Côte d'Ivoire. Très heureux ce soir après la qualification du Maroc aux phases finales de la coupe du monde 2018. Mille mercis à toute l'équipe de l'ambassade pour ses efforts, son professionnalisme, et son engagement , aux membres de la communauté Marocaine qui ont fait un travail formidable, et aux grandes entreprises Marocaines établies en Côte d'Ivoire ainsi qu'à leurs dirigeants qui ont sponsorisé cette opération exceptionnelle, tant par son ampleur, que par sa complexité , ou encore son délai de réalisation » pouvait-on lire sur la page facebook ce samedi soir.. La politique s'est elle aussi mêlée de cette victoire des Lions de l'Atlas. Récupération ou joie sincère ? La classe politique marocaine veut en tout cas surfer sur une victoire qui redonne confiance'. « Bravo les lions. Vous êtes les héros de tout un peuple. Dans la rue, on vous célèbre. Merci de nous avoir rempli de joie », a par exemple twitté Nabil Benabdallah, le secrétaire général du PPS. Nuit blanche à Rabat, Casablanca, Laayoune, Fès, Oujda, Dakhla, Tanger, partout à travers le pays. Les Marocains n'ont pas beaucoup dormi cette nuit du 11 au 12 novembre 2017. C'est toujours beau un pays qui gagne... Dans la nuit froide de Rabat, c'est une fièvre sans pareil qui s'est emparée de toute la ville réputée calme et casanière. Du centre-ville au quartier de l'Agdal en passant par Hay Ryad, les r'batis ont crié leur bonheur. Ce samedi 11 novembre, les héros sont résolument les Lions de l'Atlas, le sélectionneur Hervé Renard mais aussi et surtout ce Maroc qui gagne. L'équipe nationale a décroché son ticket pour une 5ème participation à la coupe du monde de football qui se jouera en juin 2018 en Russie. C'est tout un peuple qui s'approprie la victoire, ivre de joie. Cela n'était pas arrivé depuis 20 ans. Les joueurs sont encore sur la pelouse lorsque le roi les appelle au téléphone.Le souverain qui a vu le match en direct à Abou Dhabi parlera au sélectionneur Hervé Renard puis au capitaine de l'équipe Benatia, l'auteur du 2ème but tout en les félicitant pour avoir « hisser haut le drapeau marocain et empli de fierté le peuple marocain ». Les embouteillages un peu partout à Rabat, mais aussi dans les principales villes du Maroc, les coups de klaxon, les drapeaux au vent, les cris, la musique à crever les tympans : les Marocains sont sortis de cette dépression latente qui ne disait pas son nom. Finis l'attentisme, la démobilisation, le scepticisme et le dénigrement comme sport national. Deux buts marqués par les Lions contre les Eléphants à la 25ème et à la 30ème minute, sur la pelouse du stade Houphouët Boigny, à Abidjan, et voici que les Marocains expriment bruyamment leur amour du pays. La confiance s'est installée. C'est fou ce que la victoire est fédératrice. « Le football, c'est magique », a posté Neila Tazi, la vice présidente de la chambre des Conseillers. Les réseaux sociaux ont vite fait de vibrer à la victoire marocaine. Le hashtag #RoadToRussia est le plus partagé tout au long de cette soirée historique. Les vignettes encore plus créatives les unes que les autres sont postées, échangées par whatsapp. Le rouge et le vert sont résolument les couleurs de cette très longue nuit. Même les fake sont de la partie, donnant à voir la Tour Eiffel illuminée aux couleurs du Maroc. La victoire de la sélection marocaine, leader du groupe C , fait pousser des ailes à Royal Air Maroc, le transporteur officiel des Lions de l'Atlas. La RAM en profite pour troller le ministre algérien des affaires étrangères qui avait accusé la compagnie nationale de transporter « autre chose » que des passagers. "Effectivement nous ne transportons pas que des passagers... nous accompagnons aussi nos Lions en Russie ! Et ça tout le monde le sait", a écrit la RAM dans une vignette bien inspirée, s'assurant dans la foulée un joli coup de communication. Revanche d'un pays, revanche d'une compagnie aérienne... A Abidjan, il y a un Marocain particulièrement heureux. C'est Abdelmalek Kettani, l'ambassadeur du Maroc en Côte d'Ivoire. Très heureux ce soir après la qualification du Maroc aux phases finales de la coupe du monde 2018. Mille mercis à toute l'équipe de l'ambassade pour ses efforts, son professionnalisme, et son engagement , aux membres de la communauté Marocaine qui ont fait un travail formidable, et aux grandes entreprises Marocaines établies en Côte d'Ivoire ainsi qu'à leurs dirigeants qui ont sponsorisé cette opération exceptionnelle, tant par son ampleur, que par sa complexité , ou encore son délai de réalisation » pouvait-on lire sur la page facebook ce samedi soir.. La politique s'est elle aussi mêlée de cette victoire des Lions de l'Atlas. Récupération ou joie sincère ? La classe politique marocaine veut en tout cas surfer sur une victoire qui redonne confiance'. « Bravo les lions. Vous êtes les héros de tout un peuple. Dans la rue, on vous célèbre. Merci de nous avoir rempli de joie », a par exemple twitté Nabil Benabdallah, le secrétaire général du PPS. Nuit blanche à Rabat, Casablanca, Laayoune, Fès, Oujda, Dakhla, Tanger, partout à travers le pays. Les Marocains n'ont pas beaucoup dormi cette nuit du 11 au 12 novembre 2017. C'est toujours beau un pays qui gagne...