Les faits sont là et montrent bien que le président de la CAF est vraiment «orienté» par les Marocains dans les décisions que son instance prend à son compte, souligne un quotidien Algérien qui représente l'Expression étatique actuelle. Le sentiment de la Hegra est omniprésent lorsqu'on lit la presse étatique "sportive" algérienne qui place Mr Faouzi Lekjaa en ennemi de la nation dans son ensemble pour avoir mené campagne contre l'ex-président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua qu'il a facilement vaincu. Le Maroc vient de se tailler la part du Lion lors du dernier sommet de la CAF avec pas moins de 10 désignations marocains dans différentes commissions de l'instance continentale. Pour la presse algérienne, Fouzi Lekjaâ est en train de prendre une belle revanche sur leur ancien président de la Fédération comme si le vieux El-Hadj hantait l'esprit du technocrate marocain qui, selon les voisins, s'est presque accaparé les «pleins» pouvoirs réservés au président de la Confédération africaine de football, Ahmad Ahmad, véritable relais du Trône! Dans la nouvelle configuration de la CAF, le président de la FAF, Kheïreddine Zetchi devient «simple membre» de la commission du CHAN 2018. 4 autres algériens ont été placés dans différentes commissions pour des rôles symbolique et sans aucune influence, précise la presse étatique de nos voisins soulignant au passage que le Maroc est devenu, comme par enchantement, le «fief» de la CAF alors que son siège officiel est au Caire. Pour preuve de la main mise du Maroc sur la CAF, nos collègues algériens avancent le fait qu'en dehors de ces postes dans les commissions de la CAF, le Royaume Chérifien, seul et unique état nation d'Afrique, s'est vu naturellement confier le CHAN 2018 après le désistement du Kenya. Il serait à l'origine de la décision de la CAF d'écarter l'hypothèse d'une participation Algérienne en remplacement de l'Egypte qui a décliné l'invitation de replacer le Kenya. Le choix de l'Algérie aurait fait mal aux responsables marocains selon nos confrères. En suivant cette logique, ces derniers doivent jubiler et faire la fête depuis l'annonce de la CAF de programmer un match de barrage entre l'Ethiopie et le Rwanda. Fidèles à leur discours archaïque alors que le peuple algérien n'est plus dupe et n'avale plus leurs baratins, nos confrères de la presse étatique se la jouent victimes de ce qu'ils se plaisent à appeler la «haine» des responsables marocains à l'égard de l'Algérie, y compris en matière sportive, précisent-ils pour valider leur argumentaire dans l'espoir de masquer leur déroute au sein de la CAF. En faite, si l'Algérie ne sera pas conviée au CHAN Maroc 2018 c'est tout simplement pour satisfaire au désir de ses ministres et diplomates de "haut niveau" qui ne veulent pas que leur jeunesse se rue en masse à Ketama pour profiter de l'excellence locale... C'est donc par «amour» que le Maroc a joué de son pseudo Lobbying pour écarter l'Algérie de Messahel.