L'équipe de France U20 a débuté son parcours dans la Coupe du monde de la catégorie par un succès tranquille face au Honduras (3-0). Prochain match pour les Bleuets jeudi contre le Vietnam (10h00). Les Bleuets ont fait comme les grands. Comme les A en 2014, l'équipe de France U20 débutait lundi sa Coupe du Monde par un match contre le Honduras. Et comme les A, elle s'est imposée 3-0 pour lancer idéalement son tournoi en Corée du Sud, à Cheonan. Jean-Kévin Augustin, Amine Harit et Martin Terrier ont tous apporté leur pierre à la victoire tranquille des joueurs de Ludovic Batelli, auteurs d'un match plein dès leur entrée en lice. Ils ne sont déjà plus qu'à un succès d'une qualification pour les huitièmes de finale, alors qu'ils affronteront le Vietnam (10h00 jeudi) puis la Nouvelle-Zélande (8h00 dimanche) lors de leurs deux dernières rencontres dans le groupe E. Deux duels a priori largement à leur portée. D'un bout à l'autre de la rencontre, il n'y a pas eu photo entre des Bleuets dominateurs, qui ont étouffé leurs adversaires par leur pressing et leur maîtrise technique. Augustin et Harit se sont occupés de tout Il y a bien eu des alertes par Darixon Eniel Vuelto (37eme) ou Douglas Martinez (56eme), mais rien de bien méchant. A contrario, les Français se sont vite installés dans le camp hondurien et ont rapidement retrouvé les repères qui avaient construit leur titre à l'Euro U19 l'été dernier. Après avoir obtenu des situations chaudes sur coups de pied arrêtés, par Jérôme Onguéné (4eme) puis Lucas Tousart (8eme), la troupe d'Alban Lafont a débloqué la situation par Jean-Kévin Augustin d'un tir puissant sur coup-franc direct (1-0, 15eme). L'attaquant du PSG s'est ensuite trouvé à l'origine du but du break, avec un gros travail sur la droite avant une remise de Jeando Fuchs pour Amine Harit, dont le tir dévié a pris à contre-pied le gardien adverse (2-0, 44eme). Martin Terrier a clos le festival (3-0, 81eme) sur un coup-franc déposé sur sa tête par Harit, histoire de tuer tout suspense dans une seconde période où les Bleuets ont parfaitement géré leur avantage. Contrairement à l'Allemagne, à l'Italie ou au Portugal, ils ne se sont pas fait surprendre pour leur entrée en lice. Preuve qu'il n'y a pas de malédiction européenne en Corée du Sud.