Les Lions de l'Atlas évoluant à l'étranger ont rejoint, dans la nuit du lundi à mardi, le groupe de l'équipe nationale déjà présent en Guinée Equatoriale pour s'adapter aux conditions climatiques de la région. Après avoir disputé des matchs avec leurs clubs respectifs le week-end dernier, les professionnels marocains ont donc atterri à Malabo après un long voyage. Après que les deux joueurs arrivés en premier sur place (à savoir les deux seuls représentants du championnat national, El Yamiq et El Haddad) se contentaient de quelques séances en salle de sport, l'équipe nationale a enfin entamé sa préparation au complet, en perspective du match Gabon-Maroc prévu samedi prochain à Franceville et comptant pour la première journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2018. Le principal absent de la liste est Mehdi Benatia. Le capitaine des Lions de l'Atlas et sociétaire de la Juventus avait été blessé aux adducteurs il y a une dizaine de jours, lors d'un match contre l'Inter. Youssef El Arabi et Mbark Boussoufa figurent, en revanche, bel et bien sur la liste. Les deux attaquants, qui jouent respectivement à Lekhwiya Sports Club, au Qatar, et Al-Jazira Club, aux Emirats Arabes Unis, ont visiblement réussi à convaincre le sélectionneur Hervé Renard de leur retour en sélection. Dans un entretien accordé à «Arriadia», ce dernier a, dans ce sens, tenu à préciser qu'il n'a jamais fermé la porte de l'EN devant les joueurs marocains évoluant dans les championnats du Golfe. Il a ainsi expliqué que lorsqu'il comptait écarter ces joueurs, c'était par peur que leurs niveaux ne soient affectés par les différences considérables du style de jeu entre le football européen et celui du Golfe. « Si j'ai fini par convoquer Youssef El Arabi et Mbark Boussoufa, c'est parce qu'ils ont réalisé des prestations aussi bonnes que celles fournies en Europe ", a-t-il précisé. Concernant les cas de Jaouad Yamiq et Ismael El Haddad, le sélectionneur national a expliqué que leur convocation n'est pas le résultat de leurs derniers matchs réussis mais plutôt le fruit d'une longue observation de terrain.