Contrairement aux supporters qui agissent par passion, nos responsables essayent de faire preuve de pragmatisme, à l'image du président, Fouzi Lekjaa, lorsqu'il aborde l'avenir de Vahid Halilhodzic à la tête des Lions de l'Atlas. « Bien écoutez, j'ai déjà répondu à cette question. Quand quelqu'un est en poste et en fonction, on ne peut pas le laisser en fonction et lui dire : On ne te soutient pas où tu n'as pas le soutien. C'est une logique qui ne tient pas la route, c'est incohérent.« « Aujourd'hui, Vahid a le soutien. Mais l'équipe nationale ou le sort de l'équipe nationale n'est pas lié. Le jour J, l'équipe nationale doit disposer de la meilleure structure technique, du meilleur encadrement administratif, des meilleurs choix techniques et tactiques pour relever les défis, honorer et rendre les Marocains fiers« , a rappelé le président de la Fédération dans son podcast avec Soccer212 sur Twitter. Effectivement, Vahid Halilhodzic est toujours en poste et son contrat court toujours, du moins jusqu'à fin Avril. Pour l'instant, il savoure sa qualification historique et les 200.000€ de prime reçus. Lekjaa souhaite respecter ses engagements jusqu'au jour J, lorsque il décidera de changer l'encadrement technique pour faire progresser la sélection. Il ajoute : « La décision sera prise le moment venu. Donc rien n'est figé. On ne peut pas dire aujourd'hui qu'il (Vahid) est indispensable et intouchable... Dans les systèmes de management, tout est dynamique. Le plus important aujourd'hui est qu'on est qualifié. On n'est pas sous pression, on a le temps, on discute et on réfléchit.« « Le plus important, comme j'ai dit, c'est d'arriver au jour J avec la meilleure manière et la meilleure situation pour honorer les 40M de marocains et les rendre fiers de leur équipe nationale. Et ils le méritent amplement« , a conclu le président de la FRMF en se voulant rassembleur. De ses propos, on peut aisément comprendre que les jours de Halilhodzic dans la tanière sont comptés, jusqu'au jour J. Aujourd'hui, la gestion clivante de Vahid Halilhodzic a divisé les 40M de marocains. Le bosnien a atteint l'objectif pour lequel il est venu au Maroc et il le savoure en multipliant les interviews. Il profite pendant que beaucoup de marocains réclament son départ immédiat. D'autres le soutiennent, souvent en dénigrant les Hakim Ziyech, Noussair Mazraoui, Amine Harit ou encore Abderrazak Hamdallah.