La Fédération royale espagnole de Football (RFEF) n'a jamais accepté sa défaite diplomatico-sportive face à son homologue de la Fédération royale marocaine de Football (FRMF). Cette dernière a remporté haut la main sa bataille juridique dans le dossier Munir El Haddadi. La RFEF en veut à Fouzi Lekjaa d'avoir réussi l'exploit de réformer le règlement FIFA pour permettre à l'attaquant de Séville de changer de nationalité sportive. Il va sans dire qu'il fallait s'attendre à ce que la RFEF fasse tout pour rendre la monnaie à son homologue marocaine avec Abdessamad Ezzalzouli pour saisir l'opportunité. L'instance espagnole fait tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher Ez Abde de rejoindre la tanière des Lions de l'Atlas. De la promesse d'une belle carrière avec la Roja en passant par d'autres en nature, tout est déployé pour réussir à le convaincre. Est-ce une surprise ? Vu le contexte géopolitique entre les deux pays, l'Espagne n'a que faire du talent du jeune attaquant catalan. Son seul objectif est de contrarier les intérêts du Maroc qu'elle veut fragiliser par n'importe quel moyen, sportif aussi. Et pour cela, le voisin du nord est prêt à tout promettre au jeune Ez Abde pour redorer son blason, quitte à ruiner sa carrière s'il le faut, comme elle a procédé avec Munir El Haddadi. Diplomatiquement parlant, le Maroc n'est pas adepte des grandes annonces, il préfère opérer en silence, loin des mass-médias. Et c'est aussi de la sorte que la FRMF compte agir dans ce nouveau dossier. Aujourd'hui et selon nos informations, Fouzi Lekjaa n'a nullement l'intention d'abandonner Abdessamad Ezzalzoui aux espagnols. La version qui domine dans les couloirs de l'instance marocaine est que le jeune débutant préfère faire l'impasse sur la CAN pour se concentrer sur sa place en club. Celle qui circule dans les médias espagnols prétend qu'Ez Abde aurait tourné le dos au pays de sa naissance pour les yeux de la Roja. D'après notre source, la FRMF publiera un communiqué sur ce dossier prochainement, dans les heures ou jours à venir