Personne n'a le droit de parler des Champions d'Afrique en titre, s'il n'est pas algérien. Nous le constatons à chaque fois que notre rédaction aborde un sujet relatif aux Fennecs. Citer les Fennecs à titre d'exemple engendre systématiquement des polémiques chez les voisins de l'Est. Lors de sa dernière conférence de presse, Vahid Halilhodzic, sélectionneur des Lion de l'Atlas, a eu la délicatesse d'estimer que son équipe ne dépendait des individualités mais d'un collectif contrairement à l'Algérie, l'Egypte et le Sénégal. « On ne dépend pas d'un joueur comme l'Égypte avec Salah, l'Algérie avec Mahrez, le Sénégal avec Mané. On dépend d'un collectif », avait lâché le bosnien pour expliquer l'absence de Hakim Ziyech entre autre. Cette déclaration pour la consommation locale n'a pas suscité un intérêt particulier chez les confères marocains, égyptiens ou sénégalais. En revanche, elle a été largement commentée et vivement critiquée par les voisins de l'Est. Et bien évidemment, les médias ont cherché dans les propos de Djamel Belmadi une réponse à la comparaison (« dégradante ») du sélectionneur du Maroc, Vahid Halilhodzic. « Il a le droit de parler. On verra si nous vient l'occasion de lui répondre sur le terrain », a indiqué le coach des Verts. Avant d'ajouter. « L'équipe n'est pas construite autour d'un joueur faut être prêt à avoir 2 à 3 absents. » Interrogé sur la tenue de son match contre le Djibouti en Egypte, le patron des Fennecs, surnommé « Ministre du bonheur », s'est réjouit du choix qui lui rappelle de bons souvenirs. « J'ai de beaux souvenirs dans ce pays, notamment le Coupe d'Afrique 2019 », a t-il rappelé en tenant un discours qu'il a pas osé prononcer avant d'affronter les Etalons à Marrakech : « Nous irons en Egypte avec une grande joie, nous avons trouvé tout beau au Caire, particulièrement le terrain« , lit-on dans la presse du pays.