Des manifestations pacifiques ont été organisées dimanche dans les villes notamment d'Al Hoceima, Tanger, Fès et Casablanca avec la participation d'acteurs politiques, des représentants de la jeunesse et des centrales syndicales ainsi que des militants des droits humains et de la société civile. Ainsi, dans la ville d'Al Hoceima et ses régions, les manifestants ont scandé des slogans appelant à la lutte contre la corruption et réclamant le droit à l'emploi, à l'éducation et aux soins médicaux. Lors de ces manifestations, organisées à l'initiative du "mouvement du 20 février", les protestataires ont appelé également à la réforme de la justice, la lutte contre le favoritisme et la corruption. A Tanger, des acteurs politiques, syndicaux et associatifs de la ville ont organisé, dans le quartier Béni Makada, un sit-in pour revendiquer des réformes politiques, économiques et sociales. Quelque 300 personnes ont participé à ce sit-in et appelé à des réformes constitutionnelles instaurant Dans la ville de Fès, quelque 400 manifestants ont pris part à une marche pacifique organisée à l'appel du mouvement du 20 février. Constitués par des membres locaux de ce mouvement, ainsi que de quelques militants de la Confédération démocratique du travail et des mouvements estudiantins et des associations, les participants à cette marche ont scandé des slogans : "Non à la cherté de la vie", "non à la marginalisation des jeunes diplômés", "oui à une justice indépendante". La ville de Casablanca, elle aussi, a connu un sit-in de protestation organisé par des acteurs associatifs et politiques. Les participants à ce sit-in portaient des banderoles dans lesquelles ils revendiquent des réformes sociales, économiques et politiques. A Essaouira, la coordination "du mouvement du 20 février" a organisé une rencontre sur les perspectives d'action de ce mouvement. Lors de cette rencontre, les participants ont plaidé pour l'élaboration d'une constitution consacrant la séparation des pouvoirs et la constitutionnalisation de l'Amazighité.