Dans le cadre du partenariat entre le Parlement marocain et le Conseil de l'Europe, le conseil du gouvernement, réuni ce lundi, a adopté trois conventions internationales. C'était sous la présidence du chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane. Ces conventions sont relatives à la protection des droits des enfants et la lutte contre les abus sexuels à leur égard, a indiqué à la presse le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saâd Dine El Otmani, à l'issue des travaux du conseil. L'action des associations comme «Touche pas à mon enfant» est aussi significative concernant la protection des enfants. Le royaume a enregistré des efforts colossaux en matière de protection des droits de l'enfant. D'après les conclusions de l'Unicef, les principaux instruments internationaux à la base de la lutte pour la protection de l'enfance, ont été ratifiés par le Maroc. On peut citer à titre d'exemple, la Convention sur les droits de l'enfant en 1993, puis en 2001, son Protocole facultatif concernant la vente d'enfants, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène des enfants. Le Maroc a par ailleurs ratifié deux conventions de l'OIT en 2000 et 2001. La création de l'Observatoire national des droits de l'enfant (ONDE) en 1994 est un jalon fondamental, ainsi que l'adoption du Plan d'action de Stockholm et la participation active aux travaux préparatifs de la conférence de Yokohama (Japon) sur l'exploitation sexuelle des enfants (2001). Sur le plan juridique, précisément en droit interne, de nombreuses dispositions législatives ont été prises au cours des dernières années. Le Maroc a notamment modifié et complété le Code pénal pour renforcer la protection des mineurs contre l'exploitation sexuelle. L'action des associations est aussi significative concernant la protection des droits des enfants au Maroc et la lutte contre les abus à leur égard. L'une des plus connues, l'ONG «Touche pas à mon enfant» existe depuis 2004 et a été fondée par Najat Anwar. * Tweet * * *