Mardi, Samuel Kaplan a rencontré le premier président de la Cour suprême, Mustapha Farès. Selon une dépêche de la MAP, l'ambassadeur américain «a exprimé sa disposition à coopérer avec la Cour suprême dans divers domaines judiciaires et juridiques, notamment en matière de protection des mineurs délinquants», indique mercredi un communiqué de la Cour suprême. L'ambassadeur américain était accompagné du conseiller aux affaires politiques et de la directrice du Service des crimes transnationaux. C'est dire que les discussions entre les Américains et la partie marocaine ont porté sur les mesures à même de renforcer la coopération judiciaire entre les deux pays contre les réseaux du crime organisé. Toujours selon la MAP, «le Premier président de la Cour Suprême a rappelé la coopération entre l'Amicale Hassania des Magistrats et l'Association américaine des Avocats et Juges, soulignant que cette coopération offre des opportunités d'échange de vues sur différentes questions ayant trait à la Justice et les magistrats dans les deux pays». David Ranz : «Je ne veux pas commenter les discussions privées des diplomates américains». Des entretiens qui font suite à l'expulsion par les autorités marocaines de certains ressortissants américains accusés de prosélytisme. Contacté par Le Soir échos, David Ranz, responsable de la communication à l'ambassade américaine à Rabat, s'est refusé à tout commentaire concernant ce sujet sensible, affirmant au passage qu'il «ne veut pas commenter les discussions privées des diplomates américains». Une réaction qui n'est que la conséquence du fameux communiqué de l'ambassadeur américain suite à l'expulsion de citoyens américains. Depuis, le même Samuel Kaplan a nettement relativisé ses propos. Dans un entretien accordé récemment à un journal de son Etat natal, Le Minnesota, le diplomate a précisé que «nous ne nous prononçons pas en contradiction avec ce que le gouvernement (marocain, ndlr) a dit, nous nous joignons simplement à Sa Majesté et disons si nous pouvons être utiles, nous voudrions le faire». En somme, une main tendue dont la conséquence est la rencontre Kaplan-Farèsr.