L e processus d'harmonisation des lois marocaines avec celles en vigueur dans le Vieux continent se poursuit. Le 29 mars a connu la clôture du projet de jumelage institutionnel UE-Maroc relatif à la lutte contre le blanchiment des capitaux. Ce projet est financé par l'UE dans le cadrede l'Accord d'association. La cérémonie a eu lieu au siège du ministère des Finances. Côté marocain, étaient présents à cette réunion Salaheddine Mezouar, Youssef Amrani, le SG du ministère des Affaires étrangères et le directeur du Trésor en sa qualité de chef du projet pour la partie marocaine. Les ambassadeurs d'Espagne, de France et de l'UE représentaient la partie européenne. Ce projet a démarré le 5 octobre 2007 et a duré 30 mois. Il a notamment porté sur la réalisation des conditions de rapprochement entre la législation du Maroc et celle de l'Union européenne dans le domaine de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le renforcement des capacités institutionnelles marocaines par la mise en place d'une Unité de Traitement du Renseignement Financier opérationnelle et conforme aux standards internationaux. Ont bénéficié de ce projet : l'Unité de Traitement du Renseignement Financier, le ministère de l'Economie et des finances, le ministère de l'Intérieur, le ministère de la Justice, Bank Al-Maghrib, le Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières, les institutions financières et les notaires. Ce projet a démarré le 5 octobre 2007 et a duré 30 mois. Il a notamment porté sur la réalisation des conditions de rapprochement entre la législation du Maroc et celle de l'Union européenne.
Pour mémoire, c'est lePremier ministre qui avait présidé, en avril 2009, l'installation du président et des membres de l'Unité de traitement du renseignement financier (UTRF), qui entre dans le cadre du système de lutte contre le blanchiment de capitaux. Présidée par Hassan Alaoui Abdellaoui, l'UTRF a pour missions de recueillir, traiter et diffuser les renseignements financiers et assurer la coordination des moyens d'action des services d'enquête et d'investigation des administrations, établissements publics et autres personnes morales de droit public, comme le précise la loi 43-05 relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux. Calquée sur le modèle français, sauf que l'UTRF n'a pas le pouvoir de saisir la Justice.