Après huit ans d'absence des galeries d'art, Abdellah Hariri expose ses œuvres récentes à la galerie Bab Rouah de Rabat. A partir du 31 mars, c'est-à-dire demain, les férus d'art plastique et les observateurs du milieu de la peinture contemporaine auront l'occasion de découvrir ses nouvelles recherches. Si Abdellah Hariri s'est éloigné des espaces d'art depuis sa dernière exposition en 2002, c'est pour se consacrer à ses recherches picturales. «Pour exposer, il faut avoir de nouvelles œuvres à montrer, je suis contre Si Hariri s'est éloigné des espaces d'art depuis sa dernière exposition en 2002, c'est pour se consacrer à ses recherches picturales. Abdellah Hariri prévoit beaucoup de surprises. «Il y a une très grande évolution dans cette recherche actuelle, c'est important d'évoluer et de faire mûrir son travail», confie l'artiste. Ce qui a changé ? Dans ses travaux récents, la calligraphie se fait plus discrète pour ne pas dire que le spectateur aura du mal à la déchiffrer. Pendant longtemps, l'étiquette de calligraphe a collé à la peau de l'artiste. Epuisé du poids de cette étiquette, Abdellah Hariri veut montrer qu'il est avant tout artiste peintre. L'artiste reste tout de même fidèle à la lettre. «La Lettre se fait discrète dans mes nouvelles œuvres, mais je ne l'abandonne pas». Normal, lorsque l'ont sait que Abdellah Hariri était constamment frotté à la lettre pendant ses années d'apprentissage à l'Ecole des Beaux Arts de Casablanca. Durant cette période, il a eu l'occasion d'assister et de collaborer avec plusieurs artistes peintres, ses professeurs, à travailler le côté graphique. Abdellah Hariri a d'ailleurs élaboré des couvertures de livres et réalisé plusieurs affiches. Aujourd'hui, le graphisme est pour Hariri uniquement gagne pain, il ne le considère pas comme sa passion. «Cela fait 30 ans que je me consacre à la peinture et je continuerais à le faire», déclare l'artiste. Aussi, pour changer, il s'achemine de plus en plus vers de grands formats, autre nouveauté à découvrir lors de cette exposition.