La commission Casablanca Finance City (CFC) s'est réunie en début de semaine sous la présidence de Nizar Baraka, ministre de l'Economie et des Finances afin de statuer sur les premières demandes du statut CFC. A cet égard, la commission a décidé à l'unanimité d'octroyer aux deux entreprises postulantes, Brookstone Partners Morocco et AD Capital, le statut CFC. Brookstone Partners Morocco est une filiale de Brookstone Partners New York, gestionnaire de fonds spécialisés dans les technologies vertes et de l'agroalimentaire en Afrique du Nord et de l'Ouest. Pour sa part, AD Capital est une filiale d'Emirates International Investment Company (EIIC). CFC, une référence en Afrique Le ministre a tenu à exprimer, en marge des travaux de la commission, l'importance de Casablanca Finance City pour la dynamisation du marché financier marocain. « Casablanca Finance City permettra de consolider le positionnement du Royaume en tant que référence en Afrique, tant par le standard de sa régulation du marché financier que par la qualité de ses institutions ». Dans cette perspective, Baraka a rappelé que Casablanca Finance City est parmi les priorités de l'actuel gouvernement, qui souhaite par ailleurs l'entourer de toutes les garanties et conditions qui permettront sa réussite et son rayonnement à l'international. Une vingtaine de demandes dans le pipe De son côté, Saïd Ibrahimi, DG du Moroccan Financial Board, a fait savoir que plusieurs entreprises nationales et internationales souhaitent demander le statut CFC et qu'à fin décembre 2011, le Moroccan Financial Board a reçu une vingtaine de lettres d'intention. C'est dire l'engouement pour la future place financière de Casablanca.