Tijania Fertat : directrice de l'Académie régionale de l'Education et de la Formation de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër. Vous avez initié des journées de la francophonie du 20 mars au 20 avril. Quel en est l'objectif ? Cette année, la région de Rabat vibrera au ton de la francophonie. Nous faisons partie de la grande famille de la francophonie qui fête, cette année, son 40e anniversaire. A ce titre, l'Académie a voulu en faire un événement pédagogique régional. L'intérêt est d'offrir aux élèves l'occasion de découvrir la beauté de la langue française. En leur donnant l'occasion de participer à des pièces de théâtre en français, ils apprennent à perfectionner la langue par l'échange, le jeu de rôle. Cette année, la région de Rabat vibrera au ton de la francophonie. Nous faisons partie de la grande famille de la francophonie qui fête, cette année, son 40e anniversaire. A ce titre, l'Académie a voulu en faire un événement pédagogique régional. L'intérêt est d'offrir aux élèves l'occasion de découvrir la beauté de la langue française. En leur donnant l'occasion de participer à des pièces de théâtre en français, ils apprennent à perfectionner la langue par l'échange, le jeu de rôle. Quelles sont les principales activités que vous organisez à l'occasion ? Nous lançons un concours du conte et un autre de la nouvelle. Des équipes travaillent dessus dans chaque délégation. Les concours sont ouverts à tous les élèves des différents niveaux scolaires et aux enseignants. Le théâtre est aussi au programme. Un concours lui est consacré sur différents thèmes selon le niveau scolaire. Pour le primaire, nous avons choisi la solidarité, au collège, c'est l'environnement et le deuxième cycle planche sur les œuvres au programme. Les prix seront remis le 20 avril. On constate que le niveau du français chez les élèves est en baisse continue. Qu'en pensez-vous ? Je ne pense pas que le niveau en français ait baissé. Ce qui pose, plutôt, problème, c'est le changement qu'imposent les outils de la technologie, dont le portable. C'est un nouveau langage de la technologie et du SMS qui est en train de prendre de l'ampleur. S'il y a un travail à faire, c'est avec les jeunes en leur ouvrant plus d'espaces de dialogue.