Depuis son ouverture, le Morocco Mall subit des attaques de partout. La dernière en date, des rumeurs sur l'existence de « Jnouns » qui aurait dû pousser plusieurs agents de sécurité à démissionner. Un acte désespéré des détracteurs du Mall, selon le groupe Aksal, qui vient de publier un communiqué où il semble plus que jamais irrité. Détails. Irritée quant à des rumeurs qui circulent ces derniers temps par rapport à la présence de « Jnouns » au Morocco Mall, la direction de cette dernière a préféré communiquer et éclairer l'opinion publique. « La Direction du Morocco Mall a qualifié les rumeurs sur la présence de phénomènes paranormaux et de bruits suspects, dans l'enceinte du nouveau centre commercial, de tentative de générer un sentiment de peur chez la clientèle », déclare le groupe Aksal dans un communiqué qui a été rendu public mardi dernier. Pour avoir plus d'explications par rapport à l'éventuel existence de «Jnouns» au Morocco Mall et également l'existence de bruits particuliers de « femmes qui crient et des chevaux qui courent », selon les rumeurs en question, le Soir échos a joint le prédicateur Abdelbari Zemzemi. Ce dernier nous confirme en effet la présence de «Jnouns»… partout et qu'ils «vivent avec nous», chose qui a été révélée par la religion musulmane, selon lui. Toutefois, par rapport aux rumeurs, notamment d'écoute de bruits suspects, le prédicateur reste ferme, «Ce ne sont que des rumeurs qu'on ne doit pas croire ! On a l'habitude d'amplifier les rumeurs et rien de tout cela ne peut exister», commente Zemzemi. Réponse aux détracteurs En effet, la réponse du groupe qui fait suite à ces dires et notamment celles relatives à la démission des agents de sécurité pour avoir entendu des prétendus bruits suspects dans les locaux du centre, est très ferme. «Il s'agit de rumeurs d'un autre temps. Il est navrant de constater, qu'au 21éme siècle, nos détracteurs utilisent encore des arguments qui visent à maintenir nos compatriotes dans l'obscurantisme en espérant générer un sentiment de peur qui ne peut fonctionner que sur des esprits faibles», répond le management du groupe. Et d'ajouter, «s'ils n'ont que ces moyens fallacieux pour espérer empêcher nos clients de venir nous visiter, ils ont bien peu de chances d'y réussir».La direction conclut sur un ton irrité, « Nous avons voulu faire du Morocco Mall de Casablanca, un symbole de la modernité de notre pays et de son rayonnement sur le continent et la région, et propager ce type de rumeurs ne fait qu'aller dans un sens contraire en donnant de notre pays une image rétrograde et opposée au progrès ». Qui veut la peau de Salwa Akhannouch ? Mais qui aurait une dent contre Salwa Akhannouch et son projet ? Serait-ce les prémices d'une guerre entre le Morocco Mall et des détracteurs qui perdraient des parts de marché, par exemple, à cause de son implantation à Casablanca ? Difficile d'y répondre. Pour rappel, le Soir échos avait prédit le début d'un refaçonnage des modes de consommation des Casablancais avant l'ouverture de ce complexe commercial et s'est également demandé quel serait le sort des propriétaires de magasins et franchises particulièrement sis au Twin Center et au quartier Maârif et qui verraient leurs chiffre d'affaires fondre comme neige au soleil à cause de l'arrivée du plus grand Mall du continent.Pour information, les Malls au Maroc sont une nouvelle mode de distribution. Le premier de ce genre est le Megamall de Rabat qui a réussi à maintenir son modèle économique, d'autres plus modernes l'ont suivi comme Al Mazar, projet de Best Financière à Marrakech et tout récemment le Morocco Mall, projet commun entre les groupes Aksal et Nesk.