Prévue du 23 au 26 novembre prochain à Casablanca, la 6e éditiondu Salon méditerranéen des industries et des services de l'automobile (Tec Auto 2011) se veut une occasion de faire du Maroc une « nouvelle nation automobile ». « Le Maroc, une nouvelle nation automobile ». C'est le thème retenu pour la 6e édition du Salon méditerranéen des industries et des services de l'automobile (Tec Auto 2011), attendu du 23 au 26 novembre au centre d'exposition de l'Office des changes de Casablanca. Biennal, l'événement se veut une grand-messe des acteurs les plus en vue du secteur (constructeurs, fournisseurs de pièces de rechange, équipementiers, manufacturiers de pneumatiques, de peintures et de lubrifiants, sociétés de financements…). Autant dire que le rendez-vous, initié par l'Association marocaine pour l'industrie et le commerce de l'automobile (Amica) est des plus attendus. Pour preuve, plus de 150 exposants de la région euro-méditerranéenne ont d'ores et déjà réservé leur espace. Ambition nouvelle vers laquelle tendent les organisateurs, renforcer l'intégration locale et accompagner le développement des fournisseurs et l'évolution d'un secteur prometteur à plus d'un titre. Un potentiel considérable Au menu, des contrats de partenariat mais aussi des ateliers et tables rondes thématiques sur la recherche et développement, l'enginering et la logistique, entre autres. Pour Larbi Bellarbi, président de l'Amica, le Maroc a un potentiel considérable « que nous devons exploiter ». « Il faut jouer la carte de la compétitivité internationale pour booster ce secteur à vocation exportatrice, surtout que la demande, notamment de l'Europe, est au rendez-vous », a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse. Autre objectif que s'est fixé le salon, mieux connaître le marché de l'après-vente qui, de par la croissance du parc automobile, génère des opportunités d'affaires pour l'ensemble des acteurs. D'où la création d'un compartiment dédié à l'espace rechange, où se retrouveront fabricants et distributeurs de pièces, manufacturiers de pneumatiques, fabricants de peintures et lubrifiants ou encore enseignes de réparation automobile. Rappelons qu'en 2010, les exportations du Maroc en pièces détachées de rechange se sont élevées à quelque 12,5 millions de dollars. Le secteur est par ailleurs identifié comme l'un des six métiers mondiaux du Maroc dans le cadre du pacte Emergence pour l'industrie. C'est dire…