Après la répression orchestrée de dimanche, la communauté internationale a unanimement condamné le «massacre» de Hama, qui a fait une centaine de morts. De son côté, Bachar el Assad a félicité hier l'armée, symbole de la « fierté » nationale. Au lendemain du massacre de Hama, le président syrien a tenu à féliciter son armée « patriotique ». Alors que l'intervention militaire de l'armée a fait dimanche une centaine de morts, Bachar elAssad a salué les soldats, symboles de « l'orgueil » et de la « fierté » nationale, selon ses mots. « Je salue chaque soldat et le félicite à l'occasion du 66e anniversaire de la création de l'armée arabe syrienne (…) qui défend ses droits face aux plans agressifs qui nous visent aujourd'hui et demain », a affirmé le président lors d'une allocution. Le président syrien continue d'affirmer que les mouvements de révolte résultent de « complots », pointant du doigt l'étranger. « Je suis absolument certain que nous sommes capables (…) de faire échouer ce nouvel épisode du complot bien ourdi, qui vise à morceler la Syrie », a-t-il martelé. Depuis dimanche, à l'inverse de Bachar ElAssad félicitant ses militaires, les condamnations de la communauté internationale se sont multipliées. L'intervention a causé un véritable « massacre » non seulement à Hama, avec une centaine de morts, mais aussi dans d'autres villes, amenant le bilan à environ 150 morts dans toute la Syrie. « Je suis horrifié par la brutalité du gouvernement syrien contre son propre peuple. Les informations en provenance de Hama sont épouvantables et montrent le vrai caractère du régime. Nous allons dans les jours à venir continuer à augmenter la pression et à collaborer avec d'autres pays pour isoler Bachar El Assad », a prévenu Barack Obama, un des premiers à réagir. Une condamnation partagée par la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton qui s'est déclarée « choquée » par cette « intervention totalement injustifiable contre la ville de Hama ». De son côté, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a rappelé au régime de Damas sa responsabilitié concernant « tous les actes de violences commis contre sa population ». Rome a exigé que l'ONU prenne « une position très ferme » après les évènements de dimanche. Berlin, qui présidait le Conseil de sécurité jusqu'à dimanche avant de laisser la place à l'Inde ce lundi, a demandé dimanche une réunion d'urgence sur la situation en Syrie. En Grande-Bretagne, si le chef de la diplomatie, William Hague, a également réclamé « davantage de pression » sur la Syrie, il a en revanche souligné qu'il rejetait l'idée d'une intervention militaire, sous l'égide des Nations unies. « Nous voulons qu'il y ait davantage de sanctions. Nous voulons une pression internationale plus forte. Bien sûr, pour que ce soit efficace, ça ne doit pas seulement être une pression des pays occidentaux, cela inclut et les pays arabes et la Turquie », a déclaré le chef de la diplomatie britannique à la BBC. De son côté, Ankara s'est dite « attristée et déçue, de même que l'ensemble du monde musulman, par les développements qu'elle observe à la veille du saint mois de ramadan ». Le jeûne du ramadan a débuté ce lundi en Syrie. Quel impact aura ce mois sacré sur les mouvements de contestation ? Certains y voient un symbole à même de galvaniser les contestataires, tandis que d'autres perçoivent un temps d'accalmie, comme en Egypte où une trentaine de partis et organisations ont annoncé leur décision de suspendre les manifestations. En Syrie, les autorités redoutent particulièrement les prières nocturnes pour lesquelles les fidèles se retrouvent dans les mosquées pendant tout le ramadan, un forum à même d'amplifier la contestation. Les comités de coordination de la révolution syrienne se réjouissent déjà de cette perspective. « Le régime est effrayé par le ramadan et les prières (nocturnes) de Tarawih », ont-ils ainsi écrit sur leur page Facebook « The Syrian Revolution 2011 ». Aucun article en relation ! Merci Céline GIRARD Monsieur NACIRI vous n'avez pas encore compris qu'on Syrie on a des gens qui manifestent et d'autres qui les tuent vous êtes donc humain ou une machine fabriquée par bachar. Je vous rappelle que son père a déjà tué dans les années 80 des milliers de civils Syriens de la même ville. Je pense que vous ne mesurez pas ce vous écrivez.Ressaisissez-vous. si le peuple americain se revolte que fera t-il monieur obama?va t-il applaudir et regarder les institutions bruler? au Pakistan on parle de la Syrie et on diffuse sur les écrans des photos comme si c était la fin du monde.Au lieu que monsieur Obama condamne bachar ,il doit se condamner lui même d abord sur les crimes en Irak,en Palestine ,en Afghanistan et en Pakistan par le nombre des tues qui se chiffrent par des milliers sans citer le Japon .En arabe on dit que le chameau ne voit pas sa bosse mais il voit celle de l autre chameau .