Trois jours de deuil national ont été décrétés après le crash du Hercules C-130, mardi près de Guelmim. Le brouillard et les mauvaises conditions climatiques sont la principale cause du drame, selon les autorités. 81 morts, c'est le bilan définitif, livré par les Forces Armées Royales, du crash de l'Hercules C-130 à l'entrée de la ville de Guelmim. L'avion, qui devait effectuer la liaison Dakhla-Laâyoune-Agadir, avait à son bord 60 militaires, 12 civils, et 9 membres d'équipage. En heurtant le djebel Tayirt à 10 km de Guelmim, l'avion s'est ensuite brisé en deux avant de s'enflammer à son contact avec le sol. Les victimes ont ensuite été transportés à un hôpital de Guelmim, avant que l'armée déclare avoir ouvert une enquête pour élucider les causes exactes du crash. Les victimes, indique le quotidien Assabah, seraient, pour une partie, des jeunes officiers fraîchement sortis d'une des académies militaires du royaume. Ils devaient se rendre à Rabat pour prononcer leur serment lors de la fête du Trône. D'autres victimes seraient aussi des officiers en mission dans les régions où se situe la “ceinture de sécurité”, apprend-on de source similaire. Le roi a par ailleurs décrété trois jours de deuil national. Il a ensuite adressé des messages de condoléances et de compassion aux familles des victimes. Dans ses messages, le souverain souligne avoir été «profondément touché» par cet accident, priant pour le repose «de l'âme des martyrs du devoir national». Le roi a également donné ses instructions à l'ensemble des autorités gouvernementales «pour qu'elles mobilisent leurs efforts et leurs moyens, sur place et là où le devoir du secours l'exige, pour apporter le soutien nécessaire et toutes formes d'assistance et d'aide requises aux familles des victimes». Rappelons que l'avion, de type Lockheed Hercules C-130, est de fabrication américaine, et date de la fin des années 50. Utilisé par les militaires, aussi bien pour le transport des troupes, que pour l'acheminement de matériel, l'engin a connu un grand succès et est toujours utilisé de nos jours, dans une cinquantaine de pays, dont les Etats-Unis eux-mêmes. Aucun article en relation ! AVEC NOS CONDOLEANCES LES PLUS AFFECTEES AAMM