Six nouvelles exploitations minières sont à l'étude par l'entreprise canadienne Maya Inc. Les accords de principe sont déjà signés et les études de faisabilité sont en cours. Six millions d'euros d'investissement sont prévus pour augmenter la capacité de production sur les exploitations existantes. Maya Or & Argent Inc. entreprendra une visite au Maroc, dans les jours à venir, dans le cadre de la « Due Diligence » qu'elle a entamée récemment concernant une possible acquisition de 6 d'or et d'argent au Maroc. En effet, l'entreprise minière canadienne avait signé, début du deuxième semestre 2010, « 5 accords de principe portant sur la réalisation de 6 projets au Maroc », indique un communiqué de presse de l'entreprise. Deux d'entre eux sont d'anciennes mines productrices. Les autres sont des exploitations d'or et d'argent. Ces accords ne portent que sur une partie des zones identifiées comme « potentielles » suite aux premières recherches effectuées par l'équipe mandatée à cet effet depuis juin 2010. « Depuis décembre, une équipe d'experts hautement qualifiés est donc en charge de fournir une expertise technique », explique le communiqué. L'équipe sera assistée par des experts marocains pour permettre une «Due Diligence» raisonnable. Les études nécessiteront deux semaines de travaux sur place. L'équipe multidisciplinaire fournira des rapports d'évaluation au comité décisionnel afin de déterminer s'il faudra passer à l'étape de la réalisation. «Ces informations seront rendues publiques», affirme Maya Inc. Cette première visite prendra fin le 31 janvier. A rappeler que Maya Or & Argent Inc. est une société minière canadienne, axée sur l'exploration et le développement de gisements d'or et d'argent et cotée à la Bourse de croissance TSX. La Société s'est engagée à développer et à valoriser ses biens primaires, (l'or à Amizmiz et ses projets d'argent au Maroc). Son engouement envers les gisements marocains est conforté par la législation favorable et de l'environnement économique du pays. La fiscalité, atout majeur, offre 5 ans en franchise d'impôt pour les mineurs exportateurs. Au-delà, une réduction de 50% de taxe leur est accordée. A cela s'ajoute la contribution de l'Etat à la mise en œuvre de nouvelles infrastructures, qui peut atteindre 50% du montant de l'investissement. En plus, le nombre très réduit d'explorations minières détenues par des sociétés étrangères, plus particulièrement canadiennes, offre à Maya Inc. une plus grande marge de manœuvre. Amizmiz, des résultats en or ! Aujourd'hui, les réserves d'or dans les exploitations de Maya à Amizmiz, s'élèvent à un peu plus de 9,63 tonnes. La compagnie minière poursuit régulièrement ses travaux de forage. Les essais métallurgiques sont régulièrement menés sur l'or, issu des exploitations marocaines. Effectuées par le centre de recherche Reminex et les laboratoires de la mine de Guemassa, ces analyses font état d'excellents résultats. Techniquement parlant, un rapport sur le projet Aït Bou-Haddou, situé à Marrakech, fait état le 8 mai 2009, d'une reprise à 29,29% obtenue par procédé gravimétrique, 77,06% par procédé de flottation et 96,63% par cyanuration. Des résultats très positifs, qui encouragent l'entreprise à cibler une pré-production à hauteur de 150 tonnes par jour sur ses exploitations marocaines. Au total, un investissement de 6 millions d'euros sera nécessaire pour atteindre cet objectif. L'entreprise canadienne,fait état d'un programme de financement en conformité avec les modalités de l'exploitation des permis accordés sur les propriétés d'Amizmiz. Maya, envisage différentes possibilités de financement, qui pourraient comprendre le financement par actions, location d'équipements ou encore par prêt bancaire au Maroc. Le démarrage de l'activité permettant d'atteindre ce seuil, est programmé pour le troisième trimestre de l'année en cours. Plusieurs nouvelles zones sur le site d'Amizmiz sont continuellement sondées, afin de déterminer leur potentiel de production. Le dernier rapport publié par Maya Inc., fait état d'une dizaine de carrières créées à des fins de recherche. Le sol marrakchi regorge certainement de richesses et n'a pas encore livré tous ses secrets. Les Canadiens eux, ne se lasseront pas de jouer à la chasse au trésor.