Le groupe observe un sit-in devant le siège des services sociaux depuis une semaine. Un groupe de 35 ex-militaires, originaires de la région de Guelmim observent, depuis une semaine, un sit-in devant le siège des Services sociaux des FAR, à Rabat. Le but du mouvement social de ces ex-militaires est la revendication, auprès de l'Etat-major, de la régularisation définitive de leur situation sociale. Ce groupe solidaire refuse jusqu'à présent de médiatiser l'affaire et préfère continuer à protester discrètement sous le regard très attentif des services de sécurité de l'armée, en passant les nuits du Ramadan à la belle étoile. Selon un des membres de ce groupe «les négociations sont en cours et on ne veut rien divulguer, c'est entre l'armée et nous». C'est la première fois qu'un groupe d'anciens militaires, originaires du Sahara, manifeste devant les services sociaux des FAR, après les protestations de l'Association des familles des martyrs, des disparus et détenus du Sahara, depuis une dizaine d'années. Au mois de mai dernier, 40 familles, originaires de Laâyoune, avaient observé un sit-in devant le siège de la Fondation Hassan II des œuvres sociales des anciens militaires et combattants, située au quartier Agdal à Rabat, pour attirer l'attention sur leurs problèmes. Pourtant depuis le 1er janvier 2006, la Mutuelle générale des FAR, avait procédé à la ré-affiliation de 46.000 anciens militaires et anciens combattants qui ne bénéficiaient plus d'aucune couverture médicale. Aussi deux rentes viagères ont-elles été instituées : la première assurant, à compter du 1er janvier 2007, un revenu mensuel de 1.400 DH aux veuves de martyrs de l'armée ; 1.800 DH pour les veuves des sous-officiers et 2.200 DH, pour celles des officiers, avec augmentation de chacune de ces tranches de 300 DH à compter du 1er janvier 2009. La seconde, accordée aux anciens combattants grands invalides de guerre, dont le taux de réforme est supérieur à 60 %, assure à cette catégorie un complément mensuel portant la pension d'invalidité à un montant variant de 2.000 DH à 5.000 DH selon le taux d'invalidité et le grade du bénéficiairee. mohamed el hamraoui