Al'orée de la saison 2010-201, la nouvelle a fait l'effet d'une bombe. Nul doute que personne ne s'attendait à la décision des dirigeants du Raja Al Hoceima de changer de dénomination, et encore moins de ville. On comprend le souci de l'équipe dirigeante qui est en concurrence avec le Chabab Al Hoceima et que se sentant à l'étroit dans une petite ville, veuille changer de nom mais de là à aller évoluer sous de nouvelles couleurs à Tétouan, cela n'a pas été accepté par la fédération qui a réagi rapidement. En effet, la FRMF a dissout et rayé le Raja Al-Hoceima Sportif Club (RASF) des registres de ses membres actifs, suite à l'examen de la demande de ce club du championnat national de 2e division relative au changement de son appellation et à son transfert dans une autre ville. «Après examen de la demande du club RASF relative au changement d'appellation et au transfert de son siège en dehors de la ville d'Al-Hoceïma, la Commission centrale des statuts, règlements et qualification a décidé d'assimiler cette demande à une dissolution pure et simple», indique un communiqué de la FRMF. De ce fait, les joueurs du RASF accèdent au statut de «joueurs libres», précise la même source, soulignant qu'un délai de «48 heures» a été accordé au club pour informer la FRMF de sa position définitive à ce sujet. «Passé ce délai, le club sera déclaré en situation de dissolution», ajoute le communiqué. La FRMF a basé sa décision sur le fait que «l'admission de nouvelles associations en qualité de membre est prononcée par les instances compétentes de la fédération, compte tenu de l'appartenance géographique et de la conformité des documents constitutifs du dossier d'affiliation aux prescriptions réglementaires en vigueur, notamment le récépissé de dépôt des statuts qui définissent l'objet de l'association et la domiciliation du club, ainsi que du procès verbal de l'Assemblée générale constitutive auprès des autorités compétentes» . La FRMF considère également que «la procédure engagée par le RASF visant le changement d'appellation et de transfert de son siège dans une autre ville située en dehors de la compétence territoriale de la ligue de l'Oriental remet en cause l'essence du club et les raisons de sa création, voire son existence en tant que club de football». a.b (avec agences)