L'initiative «Chabab 2012» a pour objectif de réserver une liste indépendante pour les jeunes lors de l'échéance de 2012. Après les femmes, c'est autour des jeunes de demander une liste indépendante pour les élections législatives de 2012. Un souhait que résume « Chabab 2012 ». Une initiative lancée, dans la soirée du mardi, sous le signe «Le Maroc de demain aux couleurs de la jeunesse», pour défendre le droit des jeunes marocains à accéder aux mandats électoraux lors des élections législatives de 2012. Selon une dépêche de la MAP, «la commission préparatoire de l'initiative -Chabab 2012- est composée du Cercle des jeunes démocrates marocains, de plusieurs jeunes de partis politiques et de jeunes militants politiques de diverses tendances ». Lors d'un point de presse, les organisateurs de cette initiative ambitionnent, également, de permettre aux jeunes acteurs politiques d'accéder aux mandats électoraux notamment aux niveaux des institutions parlementaires à travers la mise en place d'une liste indépendante dédiée aux jeunes lors des élections législatives de 2012, a précisé la commission préparatoire lors d'une conférence de presse. Le lancement de cette initiative fait suite au vœu du ministre de la Jeunesse et du sport, Moncef Belkhayat, lors de son passage à l'émission Hiwar, de réserver un quota pour les jeunes lors des élections communales ou législatives. Ce vœu demeure jusqu'à présent au stade des bonnes intentions. Il lui faudra l'aval du Conseil du gouvernement pour sa concrétisation sur le terrain. «Chabab 2012» a du pain sur la planche. La campagne du tiers pour les femmes s'est heurtée aux refus de certains des directions des partis d'accorder aux femmes des places de têtes de listes dans des circonscriptions où elles avaient des chances de remporter des sièges. Les promoteurs de cette initiative parviendront-ils à convaincre des chefs de partis séniles de céder quelques sièges à des jeunes qui piaffent d'impatience de se faire une place dans la très sélecte caste des politiques au Maroc ? C'est tout le mal que nous leur souhaitons.