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Le Maroc parmi les priorités des Nations Unies
Publié dans Les ECO le 12 - 05 - 2011

C'est une «petite révolution» qui s'opère au sein du Système des Nations unies (SNU) au Maroc. À quelques mois de l'arrivée à terme du Plan cadre des Nations unies pour l'assistance au développement (UNDAF) pour la période 2007-2011, le SNU et ses partenaires du gouvernement et de la société civile ont signé, le 31 mars dernier, un nouveau plan d'action pour le prochain cycle 2012-2016. Le document dont la présentation a été faite, hier mercredi à Rabat, décline les orientations stratégiques et les objectifs escomptés à travers le nouveau cadre de partenariat et qui s'appuie sur les recommandations issues de la première étape, après une large concertation entre les trois partenaires. En effet, pour cette fois, l'intervention collective des organismes relevant du SNU au Maroc s'alignera sur les orientations stratégiques nationales en se fondant, donc, avec les priorités nationales définies par le gouvernement et qui se sont traduites par la mise en œuvre de plusieurs programmes et initiatives d'envergure (INDH, Plan Maroc Vert, Programme d'urgence pour l'éducation,...). Un alignement qui devrait se traduire par un allègement des procédures de planification et d'élaboration des cadres d'intervention afin de les adapter aux cycles et mécanismes nationaux et aux objectifs de développement qui leur sont assignés. Une bouffée d'oxygène pour les diverses politiques sectorielles figurant au niveau de l'agenda gouvernemental qui bénéficieront, à cette occasion, d'un appui conséquent non seulement en matière d'expertise à travers le renforcement de leurs capacités mais également en termes de financement. La nouvelle approche qui a été guidée par le souci d'une véritable appropriation par toutes les parties prenantes des stratégies conjointement définies vise à accompagner le royaume dans la réalisation de ses priorités nationales, les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et, enfin, des engagements internationaux sur les droits humains auxquels a souscrit le pays. Ainsi, le nouveau cycle sera marqué par une plus grande cohérence des opérations et interventions que mènent la vingtaine d'agences internationales relevant des Nations unies et opérant au Maroc.
Le Maroc en mouvement
À quoi ressemblera le Maroc de 2016, un an après la date limite pour la réalisation des OMD et comment les Nations unies peuvent-elles contribuer, sur cette période, aux progrès que cette Vision exige ? C'est, en substance, la problématique sur laquelle se fonde la conception de ce plan d'action commun. Selon les analyses menées dans le cadre des consultations pour le Bilan commun de pays (CCA), en prélude au lancement du nouveau cycle, il est apparu que le royaume du Maroc s'est depuis fort longtemps engagé sur la voie des réformes et des grands programmes sectoriels visant à moderniser et à étendre la prestation des services de base dans tout le pays, tant en zones urbaines qu'en zones rurales. Des efforts qui ont permis au Maroc de figurer au rang des probables pouvant relever le défi des OMD. Cependant, le bilan de ces années de réformes et les défis et enjeux qui se profilent mettent l'accent sur la nécessité d'engager des efforts supplémentaires pour appuyer le processus. Les engagements pris par le gouvernement en ce sens se sont par la suite traduits par une redynamisation de multiples stratégies dont l'analyse résume, pour l'essentiel, les grands axes, défis et opportunités du développement pour le pays. Ce contexte porteur d'un «Maroc en mouvement», selon le SNU, impose aux partenaires du pays «une rigueur dans l'analyse et une efficacité dans l'action toujours plus grandes». À travers donc ce nouvel outil commun d'interventions, l'action des Nations unies sera plus amenée à jouer un rôle de «catalyseur et de soutien à trois niveaux qui concernent les conseils sur la définition des politiques publiques, la mise en place de programmes opérationnels sur le terrain et la fertilisation croisée entre les deux domaines». Il permettra également de mieux soutenir les acteurs non étatiques afin de leur permettre de jouer leur rôle dans le soutien, le suivi et l'évaluation des politiques et stratégies publiques. Des actions qui rejoignent -heureuse coïncidence- certaines propositions exprimées par plusieurs associations civiles lors des consultations menées dans le cadre de la réforme constitutionnelle.
Nouveaux engagements
S'inscrivant dans le sillage des réformes politiques et économiques lancées par le Maroc, le plan cadre de l'UNDAF pour les quatre prochaines années a ainsi identifié conjointement avec ses partenaires institutionnels et de la société civile, cinq domaines de coopération, en prenant en compte l'analyse élaborée par le CCA. Il s'agit du renforcement de la qualité de l'éducation et de la formation, l'amélioration de la couverture en matière de santé, le développement socioéconomique à travers la réduction de la vulnérabilité et des inégalités, la consolidation de la gouvernance démocratique et enfin la protection de l'environnement et le développement durable. Des leviers de développement qui permettront d'insuffler une nouvelle dynamique aux efforts fournis par le Maroc pour une véritable croissance économique et sociale et qui permettront de donner un sens aux réformes politiques engagées dans le même cadre. Une synergie qui s'assigne comme principal objectif de répondre efficacement aux réalités locales et de donner plus de visibilité aux actions de promotion de développement que mènent les trois parties prenantes du processus. Cette synergie participative devrait d'ailleurs se poursuive tout au long de la mise en œuvre de l'UNDAF, principalement pour ce qui est du suivi/évaluation des programmes opérationnels ainsi qu'à une responsabilisation mutuelle des résultats. C'est d'ailleurs au niveau des effets escomptés que les actions de l'UNDAF seront plus accentuées. Une option flexible et stratégique qui se veut mieux adaptée à «un Maroc en évolution rapide», selon les justifications données par le document cadre qui sera, en outre, un véritable outil commun de plaidoyer pour la mobilisation des partenaires et des fonds nécessaires à sa réalisation. Le nouveau cycle de coopération nécessitera, en effet, une enveloppe budgétaire estimée, à titre indicatif, à près de 147.732.000 USD sur les cinq prochaines années. Selon les prévisions sur les ressources des différentes agences du SNU, 76.979.500 USD seront, en principe, disponibles. Le reste, soit 70.752.500, devra être par la suite mobilisé auprès des principaux bailleurs de fonds.


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