Après des débuts plutôt timides, le festival Jazzablanca semble bien s'installer dans le paysage musical national. La programmation de la 6e édition, qui se déroulera du 6 au 21 avril prochain, en est la preuve. Une programmation variée qui vise à toucher un large public. Outre le jazz, qui sera représenté par des artistes de renom tels que Chick Corea ou Esperanza Spalding, d'autres styles musicaux (la soul, le blues, le folk, le latino ou encore le slam) sont au menu. C'est ainsi que la star britannique James Blunt, le slameur français à grand succès Grand Corps Malade, le grand «Soul man» Bobby Johnson, le talentueux Buddy Whittington ainsi que le groupe mythique, Buena Vista Social Club et la diva de la chanson cubaine Omara Potuondo seront de la partie. «Pour cette nouvelle édition, nous avons décidé de varier les styles musicaux afin d'élargir notre public. Nous voulons également à travers cette programmation montrer que Jazzablanca n'est pas un festival élitiste», tient à préciser Hakim Lahlou, directeur de l'agence Hil'Art Productions, organisatrice de l'événement. Outre la programmation, l'un des points forts de l'édition 2011, demeure l'augmentation de la durée du festival. Alors qu'il s'étalait sur une période ne dépassant pas les quatre jours, Jazzablanca se tiendra cette année du 6 au 21 avril avec deux méga concerts (clôture et ouverture) qui auront lieu au complexe Mohammed V. Les autres concerts programmés du 11 au 16 avril seront organisés au Mégarama. «En optant pour le complexe Mohammed V pour les concerts d'ouverture et de clôture qui seront respectivement animés par James Blunt et Omara Potuondo, nous souhaitons augmenter la capacité d'accueil au niveau du nombre de spectateurs. Toutefois, nous tenons à garder ce cachet intimiste du festival», souligne Lahlou. De la musique et du ...social Dans sa démarche sociale, Jazzablanca organise pour la 3e année consécutive, des ateliers pour enfants avec l'implication de la F.O.L et de l'EIMD (Ecole internationale de musique et de danse). «Cette année, nous accueillerons en plus de ces deux structures, la Fondation Zakoura éducation. Ce partenariat permettra à cinq jeunes talentueux de bénéficier de la formation dispensée dans le cadre des ateliers», ajoute le directeur du festival. Plus de 30 élèves suivront ces cours et feront restitution devant le public à la fin de la formation. Jazzablanca se veut donc un festival ambitieux qui aspire à la promotion de la culture dans la métropole. Mais hélas, aucun soutien financier de la part de la ville n'a été accordé aux organisateurs qui- il faut le dire- se battent quotidiennement pour que cet événement ne disparaisse pas du calendrier des manifestations culturelles nationales. Fz.S