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Le ministère réajuste les contours de la réglementation sur le parasismique
Publié dans Les ECO le 27 - 01 - 2010

Dernière ligne droite pour l'actualisation de la réglementation parasismique en vigueur. Aujourd'hui, le processus est à la phase d'intégration d'un logiciel de calcul et de dimensionnement des ouvrages appropriés. Un travail qui devrait être bouclé incessamment. «Cette étape a requis beaucoup de temps; la mise à jour de la réglementation en soi étant bouclée en 2008», déclare une source au ministère de l'Habitat et de l'urbanisme. En effet, le lancement d'une réflexion sur l'actualisation de la législation en vigueur remonte à 2007. «Il est normal de revoir les choses cinq ans après leur mise en place. Généralement, il y a des réajustements à apporter à terme», ajoute la même source. C'est donc dans cet esprit que la machine a été lancée, afin de corriger les imperfections remarquées au niveau de l'arsenal mis en place en 2002. Aujourd'hui encore, c'est le règlement de construction parasismique RPS2000 qui est d'usage.
Sa refonte devra permettre de faciliter son utilisation par les concepteurs, moyennant des commentaires et des explications, d'introduire deux cartes sismiques (accélération et vitesse du séisme), d'intégrer les nouvelles données sismiques et d'affiner le zonage sismique (5 zones au lieu de 3). D'un autre côté, elle est censée détailler les sites en augmentant leur nombre à 5 au lieu de trois actuellement et en affinant le classement des constructions (3 classes au lieu de 2 classes). Quid du coût de l'intégration des normes parasismiques? «Le surcoût est peu important par rapport à ces incidences sur la sécurité des usagers et la qualité des constructions, qui n'ont pas de prix», se contente-t-on de répondre au ministère.
Les constructions traditionnelles à l'écart
Certes, aujourd'hui, les Agences urbaines exigent le respect du RPS2000 pour l'obtention des autorisations requises en matière de construction. Le contrôle du respect du RPS2000 se fait par le biais des bureaux de contrôle qui approuvent les calculs des bureaux d'études. «La responsabilité du respect de la réglementation parasismique relève essentiellement des instances locales», explique-t-on. Mais les constructions conçues selon les techniques traditionnelles sont exclues de l'obligation du respect de ces normes. Pour pallier ce vide, deux guides portant l'un sur la construction parasismique en maçonnerie et l'autre sur la construction parasismique en terre sont en cours d'élaboration. «L'objectif est de traiter des modalités du respect des règles de construction parasismiques dans les techniques traditionnelles de construction», confie un expert du parasismique au département de l'Habitat et de l'urbanisme.
L'après Agadir
Après le séisme de 1960, un règlement parasismique appelé «la norme d'Agadir» a été appliqué de manière transitoire dans l'attente de la parution d'une réglementation en la matière. Le vent de panique général qui a pris de court tout le monde a fini par aboutir à une prise de conscience de la nécessité de mettre en place des dispositifs en amont. Car le risque existe même si le Maroc est situé dans une zone à sismicité modérée. «Les constructions respectant le RPS2000 et conçues de façon réglementaire peuvent résister aux secousses sismiques, en revanche celles ne respectant pas les règles parasismiques en vigueur restent très vulnérables», explique-t-on au ministère de l'Habitat et de l'urbanisme. Or, il se trouve que les résultats d'une enquête présentée par le département de Taoufik Hejira démontrent en effet que près de 70% des bureaux d'études sondés jugent ce règlement difficile à appliquer et que, tout compte fait, seulement 22% d'entre eux en sont satisfaits. L'actuel règlement pose des problèmes également à cause du caractère limité des données sismiques prises en considération lors de sa mise en place. Ces dernières ne couvraient que la période d'avant 1980, alors que de nombreux séismes se sont produits depuis cette date et présentent de nouvelles donnes qui méritent d'être prises en compte. Encore faut-il que la généralisation de la norme ne reste pas lettre morte.


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