De nombreux chefs d'entreprises, patrons de presse et responsables politiques ont été conviés à une réception, ce lundi soir au siège de la compagnie nationale Royal Air Maroc (RAM), à Casablanca. Une réception au cours de laquelle le PDG de la RAM, Hamid Addou, est revenu sur les dates clés de la compagnie, avant de présenter les grandes lignes de l'ambitieux contrat-programme 2023-2037, récemment conclu avec le gouvernement. Parmi les convives, on retrouvait Ahmed Rahhou, président du Conseil de la concurrence, Chakib Alj, président de la CGEM, Ahmed Reda Chami, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Khalid Safir, directeur général de la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG), Mbarka Bouaida, présidente de l'Association des Régions du Maroc, ou encore Nabila Rmili, maire de Casablanca. On retrouvait également les anciens PDG de la RAM, Mohamed Berrada, Mohamed Hassad et Driss Benhima, Adel El Fakir, DG de l'ONMT, Adil Douiri, PDG de Mutandis, Mehdi Tazi, vice-président de la CGEM et Hamid Bentahar, président de la Confédération Nationale du Tourisme. En vertu de ce contrat-programme, la RAM va presque quadrupler sa flotte aérienne qui passera de 60 appareils actuellement à 200 appareils au cours des 15 prochaines années, et devra attirer 31,6 millions de voyageurs à cet horizon, avec un taux de remplissage de 82%. La compagnie nationale veillera également à développer de nouvelles liaisons aériennes pour accompagner la feuille de route stratégique du secteur du tourisme. 143 destinations internationales seront ainsi desservies, au lieu de 99 en 2019. Le désenclavement d'un ensemble de régions dans le Royaume est également prévu à travers le renforcement des liaisons aériennes domestiques. La RAM vise ainsi un chiffe d'affaires de 94 milliards de dirhams à l'horizon 2037. Par ailleurs, en vue de renforcer la présence des compagnies de transport aériennes nationales et internationales, le hub aérien de Casablanca sera développé en tant que plateforme de correspondance connectant les hubs internationaux majeurs. L'aéroport Mohammed V serait ainsi positionné dans le top 3 en Afrique en termes de trafic et de connectivité.