«Dans un premier temps, nous comptons organiser des sit-in devant le siège du ministère de l'Equipement et du transport. », le ton est donné et la menace semble très sérieuse. Mohamed Regaoui, secrétaire général du syndicat des transporteurs routiers affilié à la Confédération nationale du travail (CNT) n'est pas le seul à durcir le ton et à menacer le département de Abdelaziz Rabbah de probables perturbations dans son secteur. Et de poursuivre "Si les choses ne se décantent pas, nous passerons à l'étape suivante, c'est-à-dire appeler à une grève nationale des transporteurs !". Abdelhaq Eddehbi, à la tête du syndicat des transporteurs routiers, de son côté, affirme quasiment la même chose : «nous risquons à moyen terme, d'organiser une série de sit-in devant le Parlement, le ministère du Transport, ainsi que celui de l'Intérieur». La raison de cette montée d'adrénaline chez les transporteurs nationaux réside dans le statu quo qui prévaut depuis plus d'un mois dans les concertations entre le ministère de tutelle et les professionnels, pour la réforme du transport routier. Les détails, demain dans le numéro de mercredi des ECO.