Maroc Telecom s'est plutôt bien porté en 2012. L'opérateur historique détient 45,77% des parts du marché national global. Ce matin lors de la présentation de ses résultats annuels, IAM affirme avoir enregistré une augmentation de 40% des clients internet mobile 3G, de 15% pour l'ADSL atteignant ainsi une part de marché de 99%. Maroc Telecom a également observé une hausse de 2,3% de ses clients de la téléphonie fixe. L'Afrique reste le marché le plus porteur pour le premier opérateur télécom national puisque les filiales africaines ont bien progressé. Concernant les clients de la téléphonie mobile au Gabon, ceux-ci ont marqué 46% de croissance. La filiale mauritanienne Mauritel a vu le nombre de ses clients progressé de +15 % au cours de la même période. Sotelma, la filiale du Mali, quant à elle, a marqué une progression de 37,6 % de clients mobiles, malgré la crise. Ainsi, on peut dire que la stratégie du groupe est fructueuse. "Il s'agit du modèle IAM au Maroc qui est en l'occurrence exporté. Ce dernier donne priorité à l'investissement, la formation et la bonne gouvernance", a expliqué ce jeudi matin, Abdeslam Ahizoune, le président du directoire du groupe. Pour ce qui est d'IAM au Maroc, globalement, même si la plupart des indicateurs sont en baisse, le groupe s'est plutôt bien sorti de la conjoncture actuelle. Nous pouvons citer dans ce sens que pour ce qui est du chiffre d'affaires global consolidé du groupe, il n'a été en baisse que de 7% sur le Maroc, contre +17% pour les filiales. C'est aussi le cas des revenus qui ont rétréci de 3,2% à 29,85 MMDH, même si ceci reste au-dessus des résultats prévus par l'opérateur historique. Tandis que l'EBITDA (Earnings before interests, taxes and amortizations) cédait -1,6% à 17 MMDH, faisant ressortir une marge en légère hausse de 0,8 point à 56%. Quant au résultat net part du groupe, il acuse -17,4% à 6,7 MMDH. Par ailleurs, IAM a proposé un dividende de 7,4 DH par action, offrant un rendement de 7% sur le dernier cours côté. Pour l'année 2013, la filiale susceptible d'être vendue prochainement par Vivendi, table sur un maintien de sa marge d'EBITDA autour de 56% et d'une légère hausse de son EBITDA-CAPEX, hors croissance externe ou acquisition d'une nouvelle licence. Ceci intervient alors que le groupe ne prévoit pas d'événement exceptionnel cette année.