«Les étoiles sont favorablement alignées en ce moment pour le Maroc». Ces propos de Stephan Loerke, directeur général de la Fédération mondiale des annonceurs (World Federation of Advertisers), ont de quoi rassurer les acteurs du marché publicitaire. Le marché ne va donc pas si mal qu'on ne le croyait, enfin presque. Après une année 2012 serrée, les premiers chiffres de l'année en cours dressent un bilan mitigé de la situation. La télévision et l'affichage, véritables locomotives commerciales du secteur dans sa globalité, démarrent l'année lentement, voir carrément dans le rouge. En effet, entre janvier 2013 et janvier 2012, les parts d'investissements publicitaires au niveau des télés ont chuté de 10,7 et de 6,8% pour les secteurs présents dans l'affichage. A contrario, la radio et la presse écrite, elles, démarrent l'année sous de bons auspices. Ces médias pourtant assez fragiles face à la conjoncture d'un marché en crise ont le vent en poupe et voient leur part de marché augmenter de 18% pour la radio et de 7,5% pour la presse écrite. Les annonceurs seraient-ils en train de revoir leur jeu ? L'effet de la mesure d'audience lancée début 2012 donnerait-il enfin ses fruits ? C'est ce que nous vous proposons de comprendre dans l'édition de «Les ECO» de demain.