L'essentiel de la cote Au terme de la séance du lundi 28 janvier, le marché éponge une partie de ses pertes annuelles. À la clôture, les indices phares de la place avancent de 0,55% à 8.948,50 points pour le Masi et de 0,56% à 7.288,80 points pour le Madex. Dans ces conditions, leurs variations annuelles s'établissent à -4,39% pour le Masi et à -4,27 % pour le Madex. Du côté du volume, le marché a drainé un flux de 130 MDH, échangés à hauteur de 55,7 MDH sur le marché central des actions. Au registre des valeurs les plus liquides, on notera le titre IAM qui draine un volume de 15,9 MDH. Il est suivi d'Addoha et d'Attijariwafa bank avec des volumes respectifs de 12,5 et 9 MDH.Du côté des variations, Delattre Levivier Maroc arrive en tête des plus fortes hausses de la séance. L'action gagne ainsi 6% et clôture à 124 DH. Microdata progresse de 5,98% et s'échange à 124 DH. Nexans Maroc suit avec une hausse de 5,96% à 187,60 DH. À l'inverse, Aluminium du Maroc accuse la plus forte baisse de la séance, soit 5,96% et clôture à 1.136 DH. SCE et Ciments du Maroc reculent de 4,48 et 2,57%, respectivement à 277 et à 682 DH. L'euro temporise L'euro reste presque stable face au dollar dans un marché sans direction L'euro restait presque stable face au dollar lundi, dans un marché reprenant son souffle après le net rebond, en fin de semaine dernière, de la monnaie unique qui avait été alimenté par un regain d'optimisme sur le secteur bancaire de la zone euro. À la mi-journée, l'euro valait 1,3464 dollar contre 1,3457 dollar vendredi soir. Vendredi, la Banque centrale européenne (BCE) a annoncé que dès mercredi, 278 instituts bancaires allaient ainsi rembourser à l'institution 137,16 milliards d'euros sur les 468 milliards empruntés pour trois ans en décembre 2011. Même si la situation est loin d'un retour à la normale, «ce montant était plus important qu'attendu, alors le marché l'a pris comme le signe d'une amélioration de la santé du secteur bancaire de la zone euro», commentaient les experts. L'euro a également été porté par la publication vendredi d'une hausse plus forte que prévue en janvier de l'indice Ifo en Allemagne, le principal baromètre de confiance des entrepreneurs de la première économie européenne, qui a renforcé l'appétit pour le risque des investisseurs. Dans ce contexte, la monnaie unique européenne est ainsi montée vendredi à 1,3479 dollar, son niveau le plus élevé depuis 11 mois. Les cambistes optaient pour la prudence, lundi, au début d'une semaine chargée en indicateurs économiques, qui culminera vendredi par le rapport officiel mensuel sur l'emploi et le chômage aux Etats-unis, deux jours après la décision de politique monétaire de la réserve fédérale américaine (Fed). Les cours de l'Or plongent Les spéculations autour d'un nouvel étalon-or vont bon train mais cela n'a pourtant pas empêché les cours de l'or en euros de plonger proche des plus bas de 2012. Nul n'est sans savoir que l'Allemagne a créé une certaine surprise en annonçant qu'elle commençait à rapatrier son Or. L'été a été l'évènement historique pour les cours de l'or libellés en euros. En effet, les opérateurs n'observent pratiquement que l'once d'or en dollars qui lui n'a pas rallié ses plus hauts à 1950 dollars réalisés à la fin de l'été 2011. L'once d'or en euros l'a fait à 1386 euros l'once contre 1375 euros au plus hauts 2011 qui étaient jusqu'alors ses plus hauts historiques. Mais depuis cette certaine euphorie estivale en 2012 des opérateurs envers les actifs risqués, les valeurs refuges dont l'or fait partie, a vu ses cours plonger de près de 11% en ce qui concerne l'or en euros. Ce mouvement a été appuyé par l'appréciation de la monnaie unique face au Dollar US. Mais cette relative chute sur plusieurs mois qui ne remet en rien la tendance de fond haussière des cours du métal jaune et ce, tant qu'ils ne repassent pas sous 1200 euros l'once. De plus, on soulignera que les pays commencent à revoir leur copie sur le rôle d'étalon que pourrait retrouver l'or dans un contexte d'endettement des pays, de l'impuissance des banques centrales de soutenir leur devise et du risque de plus en plus important aux Etats-Unis à cause de sa dette colossale. L'Allemagne a commencé le rapatriement en or qu'elle détient aux Etats-Unis, à Londres ou encore en France alors que les banques centrales ont acheté en 2012 un total de 536 tonnes d'or, un record depuis 50 ans. La chute des cours de l'once d'or en euros pourrait donc être pour les plus actifs, une opportunité à saisir. En effet, les cours actuels correspondent au point de passage d'une oblique haussière en données hebdomadaires mais aussi de la moyenne mobile à 100 semaines.