L'université Hassan Ier de Settat se dotera dès la rentrée universitaire 2013-2014 d'un institut supérieur des sciences de la santé. Le projet de création de cet institut s'inscrit pleinement dans le cadre de la stratégie du ministère de tutelle, qui vise à «faire face à la pression croissante sur l'enseignement supérieur, à garantir l'égalité des chances et à multiplier l'effectif des nouveaux étudiants dans les filières scientifiques et techniques, notamment en relation avec les sciences médicales et paramédicales», précise le président de l'université, Ahmed Nejmeddine. L'institut exigera un baccalauréat scientifique ou un diplôme équivalent pour l'admission et adoptera l'architecture pédagogique de trois cycles : licence, master et doctorat. Quant aux enseignements, ils seront dispensés sous forme de cours, travaux pratiques, travaux dirigés et stages dans les filières prévues, à savoir l'anesthésie et les soins intensifs, la prothèse dentaire, l'imagerie médicale et la radiothérapie, la physiothérapie, l'obstétrique, le secrétariat médical, la documentation et les sciences pharmaceutiques. L'ISSS est destiné à accueillir quelque 75 étudiants dès son lancement. Le bâtiment comportera deux amphithéâtres, 12 salles de cours, 15 salles de travaux pratiques, une salle de langues, une salle d'informatique, une bibliothèque et des locaux administratifs. Sa réalisation coûtera 92 millions de DH. Le terrain, d'une valeur de 70 millions de DH, a été offert par la province de Settat, alors que les aménagements, d'un coût de quatre millions de DH, seront financés à parts égales par l'université Hassan Ier et les Conseils locaux et régionaux. Le financement des équipements (quelque 18 millions de DH) est pris en charge par le ministère du tutelle et l'université Hassan Ier.