Cristiano Ronaldo a été critiqué pour avoir enfreint les règles sanitaires sur le Covid-19 en se rendant au Portugal alors que la Juventus était à l'isolement puis, après son test positif, en revenant à Turin pour se mettre en quarantaine. « Oui, je pense que oui, s'il n'y a pas eu les autorisations spécifiques des autorités sanitaires », a estimé jeudi le ministre italien des Sports, Vincenzo Spadafora, interrogé par Radio Uno sur le fait de savoir si Ronaldo avait « violé le protocole en allant puis en revenant du Portugal ». Les autorités sanitaires locales de Turin avaient saisi la justice la semaine dernière après le départ de la star portugaise et d'autres internationaux du club bianconero pour rejoindre leurs sélections respectives. Tous les joueurs étaient en effet dans une procédure d'isolement dans l'hôtel de la Juve après deux tests positifs au sein du club. Selon la presse italienne, il risque une amende pour avoir rompu l'isolement. Concernant le retour de Ronaldo à Turin, mercredi, deux jours après avoir été testé positif au Covid-19 lors du rassemblement de l'équipe du Portugal, il est rentré « avec un vol sanitaire autorisé par les autorités sanitaires compétentes », a assuré la Juventus. Le président de la Juventus, Andrea Agnelli, a assuré jeudi que son club avait respecté le protocole sportif, renvoyant vers les « ministères de la Santé et de l'Intérieur » pour savoir quelles règles aurait enfreint Ronaldo. Selon la Fédération portugaise, CR7 est asymptomatique. En vertu des règles italiennes, il devra observer une quarantaine d'au moins dix jours et pourra retrouver ses coéquipiers après un test négatif. Il est d'ores et déjà forfait pour les deux prochains matches des Bianconeri, samedi contre Crotone en Serie A puis mardi contre le Dynamo Kiev en Ligue des champions. La question qui taraude les supporteurs de la Juve est surtout de savoir si le quintuple Ballon d'or sera remis à temps pour le choc de Ligue des champions contre le FC Barcelone de Lionel Messi, prévu le 28 octobre.