C'est parti pour une troisième édition. Le Carrefour des fournisseurs de l'industrie agroalimentaire (CFIA) devrait se tenir du 2 au 27 du mois en cours à Casablanca, dans un conteste international caractérisé par la hausse des prix des matières premières agricoles. Organisé par la Chambre française de commerce et d'industrie au Maroc (CFCIM) et le groupe GL Events, spécialisé dans l'événementiel professionnel, la manifestation abritera 180 exposants provenant majoritairement de France (120), lesquels exposeront leurs offres et innovations sur une superficie de 3.700 m2, répartie dans trois pôles que sont les ingrédients et PAI, les équipements et procédés, ainsi que les emballages et conditionnements. «Cette manifestation vient en réponse à la forte demande des professionnels du secteur et au développement soutenu de l'industrialisation agroalimentaire au Maroc», explique Hassan Attou, directeur du développement économique des entreprises à la CFCIM. Ces perspectives mises en relation avec la conjoncture décrite un peu plus haut laissent espérer aux organisateurs des retombées en amélioration par rapport à l'édition 2010. Il faut rappeler que cette deuxième édition a été caractérisée par 88% d'objectifs atteints pour les visiteurs professionnels du Salon. En termes de répartition sectorielle de l'offre CFIA, la filière céréalière et des dérivés y représente une part de 6%, là où les «viandes/charcuteries/volailles» sont sur un pourcentage de 23% du total. Quant aux autres représentations significatives, elles sont majoritairement constituées par les offres destinées aux industries de transformation de «produits halieutiques» (15%), ainsi qu'à celles des «fruits et légumes» (10%). Les organisateurs positionnent l'évènement comme une bonne plateforme de veille pour les professionnels de l'ensemble des filières. Ceci dans le sens où le CFIA offre une vision transversale du secteur en informant les professionnels de ces filières, leur permettant de se mettre dans le bain de l'actualité des marchés agroalimentaires, des nouvelles tendances de consommation, de l'innovation, etc. Tous les nouveaux enjeux caractérisant ces aspects seront pris en compte dans cette rencontre, allant de la maîtrise des coûts, notamment pour les intrants de base, pour l'industrie agroalimentaire, l'optimisation des process, la versatilité des matières premières, l'autonomisation, ainsi que la maîtrise des chaînes d'approvisionnement.