IB Maroc affiche à fin juin 2012, un chiffre d'affaires en légère hausse mais demeure toutefois inférieur au calendrier de réalisation de la société. Au terme des six premier mois, IB Maroc et ses filiales enregistrent un chiffre d'affaires de plus de 123 MDH en appréciation de 3,1% par rapport à la même période une année plus tôt. Dans le détail, la société mère IB Maroc.com draine ainsi 71,4% des revenus soit à 88,2 MDH, les filiales africaines contribuent à hauteur de 18,8%, soit 23,2 MDH et enfin les filiales métiers pour 9,9% à 12,2 MDH. Concernant les entités présentes en Afrique, IB Côte d'Ivoire réalise quelque 16 MDH tandis que celle présente en Algérie, 7,2 MDH. Quant aux filiales métiers, STS et BSI, celles-ci drainent respectivement 7,2 et 1 MDH pendant que Business Applications réalise 3,9 MDH de CA. Le montant total des prises de commandes fermes et non encore exécutées ressort à 96,1 MDH dont 84 MDH relatifs à la société mère IB Maroc.com. Elle est suivie des filiales métiers avec 11,7 MDH des commandes signées et 3,7 MDH pour la filiale ivoirienne. Il est à noter que ces performances semestrielles accusent un retard dans le calendrier du chiffre d'affaires pour 2012. Selon IB Maroc, ce retard provient essentiellement de l'annulation unilatérale d'une commande en Algérie pour un montant de 16 MDH d'une part, mais également des reports de passation de commandes du secteur public liés principalement au vote tardif de la loi de finances, d'autre part. Cela dit, en dépit de cette situation et dans un contexte relativement incertain, le management de la société maintient toujours sa prévision de chiffre d'affaires pour cette année à 300 MDH et cela pour l'ensemble des sociétés intégrant le périmètre de consolidation. Toujours est-il que la connaissance du chiffre d'affaires de l'activité du 3e trimestre permettra de confirmer ou d'ajuster la prévision pour cette année. Par ailleurs, IB Maroc a dû faire face à une sanction de la part du CDVM au cours de ce premier semestre. En effet, le gendarme de la Bourse a adressé en mai dernier, un avertissement, tout en inffligeant à la société une sanction pécuniaire d'un montant de 42.000 DH. Cette décision n'est qu'une réaction à une pratique non déontologique. Il s'agit du non-respect des délais de publication du profit warning renseignant sur le déclin de son activité en 2011.