img data-attachment-id="120963" data-permalink="https://leseco.ma/hicham-bennani/" data-orig-file="https://i1.wp.com/leseco.ma/wp-content/uploads/2020/01/Hicham-Bennani.jpg?fit=535%2C550&ssl=1" data-orig-size="535,550" data-comments-opened="1" data-image-meta="{"aperture":"0","credit":"","camera":"","caption":"","created_timestamp":"0","copyright":"","focal_length":"0","iso":"0","shutter_speed":"0","title":"","orientation":"1"}" data-image-title="Hicham-Bennani" data-image-description data-medium-file="https://i1.wp.com/leseco.ma/wp-content/uploads/2020/01/Hicham-Bennani.jpg?fit=292%2C300&ssl=1" data-large-file="https://i1.wp.com/leseco.ma/wp-content/uploads/2020/01/Hicham-Bennani.jpg?fit=535%2C550&ssl=1" loading="lazy" class="alignnone wp-image-120963 jetpack-lazy-image" src="https://i1.wp.com/leseco.ma/wp-content/uploads/2020/01/Hicham-Bennani.jpg?resize=160%2C164&ssl=1" alt width="160" height="164" data-recalc-dims="1" data-lazy-srcset="https://i1.wp.com/leseco.ma/wp-content/uploads/2020/01/Hicham-Bennani.jpg?w=535&ssl=1 535w, https://i1.wp.com/leseco.ma/wp-content/uploads/2020/01/Hicham-Bennani.jpg?resize=292%2C300&ssl=1 292w, https://i1.wp.com/leseco.ma/wp-content/uploads/2020/01/Hicham-Bennani.jpg?resize=370%2C380&ssl=1 370w, https://i1.wp.com/leseco.ma/wp-content/uploads/2020/01/Hicham-Bennani.jpg?resize=20%2C21&ssl=1 20w, https://i1.wp.com/leseco.ma/wp-content/uploads/2020/01/Hicham-Bennani.jpg?resize=185%2C190&ssl=1 185w, https://i1.wp.com/leseco.ma/wp-content/uploads/2020/01/Hicham-Bennani.jpg?resize=400%2C411&ssl=1 400w, https://i1.wp.com/leseco.ma/wp-content/uploads/2020/01/Hicham-Bennani.jpg?resize=47%2C48&ssl=1 47w" data-lazy-sizes="(max-width: 160px) 100vw, 160px" data-lazy-src="https://i1.wp.com/leseco.ma/wp-content/uploads/2020/01/Hicham-Bennani.jpg?resize=160%2C164&is-pending-load=1#038;ssl=1" srcset="data:image/gif;base64,R0lGODlhAQABAIAAAAAAAP///yH5BAEAAAAALAAAAAABAAEAAAIBRAA7" Hicham Bennani Directeur de publication Horizon Press Group L'été est à nos portes, à un moment où le Maroc veut relancer son économie. Le soleil de plomb qui domine sur la majeure partie du pays, donne de cruelles envies de vacances à des Marocains lassés et même exaspérés par le confinement. Une aubaine pour le tourisme national ? Pas forcément, puisque le coronavirus est toujours là, même si l'on est en droit de positiver. Après presque trois mois d'inactivité, l'industrie touristique ne sait plus à quel saint se vouer. Hôteliers, agences de voyages, restaurateurs, transporteurs, loueurs de voitures, guides...ils sont toujours dans le flou et attendent un signal de l'Etat. La Confédération nationale du Tourisme (CNT) estime qu'il faut "impérativement informer les compagnies aériennes pour réserver slots et Tours Opérateurs pour préparer les offres". On peut parler d'urgence car "les décisions de programmation de destinations se prennent maintenant. Le Maroc a eu une maîtrise exceptionnelle de la pandémie, sachons être également exceptionnels dans la reprise et la relance de notre tourisme", insiste la CNT. Nul doute que les professionnels du tourisme y verront beaucoup plus clair le 10 juin prochain. Mais attention, si les frontières ne s'ouvrent qu'en septembre, la tâche des hôteliers sera des plus ardues : attirer et convaincre les Marocains par leurs tarifs et formules habituellement moins compétitifs que d'autres destinations, alors que le pouvoir d'achat des ménages est impacté par la crise. D'où l'importance d'une nouvelle régulation du secteur afin qu'il n'y ai pas de concurrence déloyale durant les trois prochains mois. Dans l'autre hypothèse où les frontières s'ouvrent avant septembre, la question qui se pose est celle de savoir si les Marocains (qui en ont les moyens) prendront ou non le risque de partir à l'étranger ? La réponse est certainement négative. Ne serait-ce que par devoir d'encourager notre pays en profitant de son potentiel touristique exceptionnel. Le pari semble difficile, mais pas impossible.