Rythmes jazzy sous la fraîcheur des nuits méditerranéennes. La 11e édition de Tanjazz est bel et bien entamée et le rêve rétro est déjà consommé pour les fans de pur Jazz. Déjà mercredi, Nina Van Horn enchantait la place des Nations, sous les remparts de la Kasbah, puis avec les Bidaouis de Kazako. Plus tard dans la soirée, c'était au tour des américains du Circular Time, avant le tempo cubain de Ruben Paz et Superswing Octet et d'Al Copley. Le concert du mercredi sur la scène Renault au port a permis la découverte d'un groupe de musiciens casablancais établis à Paris, habitués des petites salles de la capitale française mais dont c'était le premier concert au Maroc et qui plus est sur une grande scène. Et c'est en effet dans un site magique, au pied de la kasbah, entre murailles portugaises et barques de pêcheurs, que les Kazako ont fait leur baptême de la scène marocaine. Un son soul, mâtinée de jazz et de reggae, tout juste un son world. Cerise sur le gâteau pour Tanjazz et la ville de Tanger, la scène Renault du port anticipait parfaitement sur la destination finale du site enviagée : un port de loisirs et de croisières, un nouveau pôle d'animation de la cité. Pour les amateurs d'espaces plus cosy et plus intimes, le Tanjazz Club, le Lounge et le Café proposent jazz de la Nouvelle Orléans, jazz manouche et des jam sessions, la version «boeuf» des amateurs de jazz. Avis aux amateurs : les soirées du vendredi et du samedi s'annoncent pleines à craquer et si le temps reste chaud le jour à Tanger en septembre, il se rafraîchit légèrement le soir.