La mondialisation, c'est tout, sauf s'endormir sur ses lauriers. Il y a dix ans, Tanger Free Zone n'existait pas, aujourd'hui elle joue dans la cour des grands. Qui aurait pu penser que la concurrence de demain viendrait du Togo et du Guatemala et que la première zone franche américaine classée cette année occuperait le 25ème rang sur ... 25 ? Le dernier classement sur les zones franches du futur publié par FDI Magazine, et qui fait référence, conclut à une première place sans surprise pour la zone franche de Shanghai, la Waigaoqiao Free Trade Zone. Celle-ci abrite 9.000 entreprises, soit le tiers de l'ensemble des entreprises de la ville-région. Les zones franches de Dubai et de la région du Golfe continue d'être également très attractive avec la Dubai Airport Free Zone, le Dubai Knowledge Village, la Dubai Media City, la fameuse Jebel Ali, la Bahrain Logitics Zone et la Bahrain International Investment Park. La zone jordanienne de Aqaba s'en sort bien également. Dans la catégorie de «Meilleure zone aéroportuaire», Tanger Free Zone arrive à arracher une troisième place, précédée de la zone d'exportation de Caroline du Sud (USA) et de la zone économique spéciale d'Aqaba.Le jury du FDI Magazine était composé d'un consultant de PricewaterhouseCoopers Jean Desmaretz, une journaliste de FDI Magazine Jacqueline Hegarty, le président de la Convention des Zones franches Graham Mather, du fiscaliste Paul Smith et du président de la Fédération mondiale des zones Juan Torrents. Tanger Free Zone arrive donc 3e dans la catégorie «Meilleure zone aéroportuaire» mais également 2e dans la catégorie «Meilleure zone portuaire» après Shanghai et avant l'Américaine Baltimore. Tanger Free Zone arrive enfin 8e dans la catégorie «Meilleurs services». Fondée il y a dix ans, Tanger Free Zone a eu au cours des dernières années à grandir en gardant le contrôle sur la qualité de son développement. TFZ est passée de 100 hectares, au départ, à 350 hectares aujourd'hui, en développement un large éventail de services et en fonctionnant comme un guichet unique pour l'investisseur. Aujourd'hui la zone abrite plus de 300 sociétés et des services bancaires, de restaurant, de sécurité et des facilités pour les réunions. Tout comme il existe des terrains nus à construire, il existe également des locaux à louer prêts à l'emploi. Tanger Free Zone c'est aussi au total une réserve foncière de 5.000 hectares, une zone logistique au port de Tanger-Med et la future Tanger Automotive City dont le lancement officielle est une question de semaines. Le classement final de FDI Magazine a été établi sur la base de critères de potentiel économique pour la région et le pays d'implantation, l'importance de la maîtrise des coûts pour les industriels, les services administratifs et les services offerts, le système de transport et les éléments portuaires et aéroportuaires. Enfin, les directeurs généraux des zones nominées ont été invités par le jury à faire une présentation de leur zone et pourquoi ils pensaient que la leur était «une zone franche du futur». De l'avis de nombre d'observateurs rencontrés au cours de ces dernières semaines, Tanger Free Zone suscite de véritables réactions d'admiration parmi les visiteurs, qu'ils soient Marocains, Français, Allemands ou Japonais. Lors d'une récente réunion d'information organisée par TFZ pour des investisseurs du secteur de la sous-traitance automobile, Allemands et cadres français d'une multinationale japonaise avaient publiquement et spontanément salué le degré de sophistication et d'intelligence mis dans l'organisation de l'actuelle TFZ que dirige Jamal Mikou et de la future Tanger Automotive City (TAC), un projet dirigé par Tajeddine Bennis. Cette semaine, le classement de FDI Magazine rend justice à ces efforts.