La Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD) a décidé de procéder, à partir du 2 janvier prochain, à l'écoute des institutions et des forces vives de la Nation afin de recueillir les contributions et les avis des parties sollicitées en vue de l'élaboration d'un modèle de développement. Ces échanges seront tenus avec les partis politiques, les syndicats, le secteur privé et les associations, "dans un esprit d'ouverture et de construction commune", a--t-il été indiqué auprès de la Commission, lundi à l'issue de la réunion plénière de la Commission tenue lundi à l'Académie du royaume. Dans cette même logique, la CSMD mettra en place une plateforme digitale permettant de recevoir et de collecter les contributions et les idées soumises par les citoyens afin d'enrichir le débat et de partager les expériences et les réflexions, ajoute-t-on. Dans sa volonté d'interaction et d'ouverture, la CSMD organisera des rencontres sur le terrain afin d'écouter les citoyens et les différentes composantes de la société marocaine. Par ailleurs, la Commission a établi, lors de sa réunion plénière, une charte morale contenant des règles relatives à son fonctionnement et à l'engagement de ses membres. Quelques principes se dégagent de cette charte : Les membres de la Commission prennent part à ses travaux à titre bénévole. Aucune rémunération ou avantage, sous quelque forme que ce soit, ne sont prévus à cette fin. Les membres s'engagent à informer le Président de tout risque de conflit d'intérêt lié à leur participation aux travaux de la Commission. Le travail de la commission est collaboratif et mobilise l'intelligence collective de ses membres mais aussi de toute la société marocaine. Selon les termes de cette charte : « Toutes les idées doivent être écoutées, sans aucun jugement de valeur ». Au cours des séances d'écoute et d'audition, les membres de la Commission sont tenus à la neutralité et à s'inscrire dans une approche ouverte, sans jugement ou prise de position sur les avis des parties-écoutées.