Avec l'appui du Toronto Centre, reconnu pour son expertise dans le déploiement de formations ciblées au profit de régulateurs du secteur financier, cet événement rassemble plus de 30 représentants de régulateurs de marchés de capitaux et de bourses ainsi que des représentants d'agences internationales actives dans le domaine de la finance verte. L'Autorité marocaine du marché des capitaux a organisé, ce lundi à Rabat, un workshop, intitulé «Implementing Green Capital Markets», qui a recueilli l'adhésion de 23 signataires représentant 25 pays africains qui se sont engagés à œuvrer collectivement pour le développement de la finance verte en Afrique. En partenariat avec Toronto Centre, ce workshop, relatif à l'implémentation des marchés de capitaux verts en Afrique s'inscrit dans le cadre du troisième anniversaire du «Marrakech Pledge», une initiative lancée par l'Autorité marocaine du marché des capitaux, en marge de la COP22. Pour la présidente Nezha Hayat, l'AMMC s'est impliquée en faveur de la promotion de la finance verte en Afrique depuis 2016, cet événement vise donc à renforcer les capacités des régulateurs et des bourses de la région dans ce domaine. Cette rencontre est une étape majeure dans l'opérationnalisation du Marrakech Pledge, qui se veut un appel à l'action aux régulateurs des marchés de capitaux africains et aux bourses africaines afin de promouvoir les marchés de capitaux verts, a fait savoir Nezha Hayat. A cet effet, un «Livre Blanc» sera publié en collaboration avec le Toronto Centre, pour porter une série de recommandations et plan d'action pour le développement des marchés de capitaux verts au niveau continental et de la consolidation des partenariats régionaux. Saluant le leadership de l'AMMC dans la mise en œuvre du Marrakech Pledge, le P-DG du Toronto Centre, Babak Abbaszadeh, a rappelé que le risque climatique s'avère une priorité pour les décideurs financiers, les normalisateurs, les régulateurs et les superviseurs financiers ainsi que pour les praticiens du marché. Le réseau des Banques centrales et des superviseurs pour le verdissement du système financier a été établi en 2017 avec 36 membres de tous les continents, a-t-il fait savoir, relevant que le but de ce réseau est de contribuer à la réalisation des objectifs de l'Accord de Paris, de renforcer le rôle du système financier dans la gestion des risques et de mobiliser les capitaux pour des investissements à faible émission de carbone en vue d'appuyer le développement durable.