Dans le cadre de la lutte contre les menaces terroristes en relation avec l'organisation dite "Etat islamique", le Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ), relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), a procédé, mercredi, au démantèlement à Taza d'une cellule terroriste composée de quatre extrémistes, âgés entre 33 et 38 ans, dirigée par un ancien combattant sur la scène syro-irakienne qui avait purgé une peine de prison en 2015 dans le cadre de la loi antiterroriste. Selon les données préliminaires, le chef de cette cellule terroriste, qui a procédé à l'embrigadement et à l'encadrement des éléments de son groupe, a tenté d'exploiter son expérience de combats acquise sur la scène syro-irakienne pour planifier et préparer l'exécution d'actes terroristes contre des établissements sensibles dans le Royaume, indique un communiqué du ministère de l'Intérieur. À noter que l'un des suspects a contribué au financement de l'opération permettant à certains combattants marocains de rallier ce foyer. Les prévenus ont été placés en garde à vue à la disposition de l'enquête menée sous la supervision du parquet compétent, conclut le communiqué.