Dans son rapport "tirés d'affaires", l'ONG Oxfam place le Maroc dans la liste des pays qui devraient rejoindre la liste noire des paradis fiscaux. La cause ? Un déficit dans l'application des réformes nécessaires en matière de politique fiscale (transparence fiscale, taxation équitable…). Le Maroc se trouve actuellement dans la liste grise (liste de surveillance). Le rapport établi par l'ONG comporte une étude qui définit les pays qui devraient être retirés de la liste noire des paradis fiscaux de l'Union européenne, les pays qui devraient intégrer cette liste et ceux qui resteront dans la liste grise. Le Maroc fait partie des 18 pays et territoires qui devraient rester dans la liste grise ou qui pourraient passer à la liste noire à cause de l'absence de réformes des pratiques fiscales dans ces pays. Bahreïn, Emirats arabes unis et Oman, sont les pays arabes figurant également sur cette liste. L'Oxfam appelle donc les pays se trouvant sur la liste grise de réformer leurs pratiques fiscales dommageables, elle indique également que "toutes les réformes prises par les pays sur la liste grise ne vont pas dans le bon sens, et certains aggravent même la situation". Par ailleurs, Oxfam conclut que la liste noire de l'UE n'est "pas cohérente". Les Etats-Unis et la Russie, deux pays trop puissants pour être ajoutés sur la liste noire, même s'ils présentent toutes les carences citées.