Le procès du patron de presse Taoufik Bouachrine, jugé pour des violences sexuelles qu'il nie, est entré dans sa dernière phase, et le verdict pourrait intervenir dans la semaine, indiquent des sources judiciaires à l'Agence France Press. Arrêté le 23 février et incarcéré depuis, le directeur du quotidien indépendant Akhbar al-Yaoum est jugé à huis clos depuis plusieurs mois pour "traite d'êtres humains", "abus de pouvoir à des fins sexuelles", "viol et tentative de viol" par la chambre criminelle de la Cour d'appel de Casablanca. Les plaidoiries ont pris fin dans la nuit de lundi à mardi, ont indiqué ses avocats, selon qui leur client risque jusqu'à 20 ans de prison. Le journaliste de 49 ans, dénonce un "procès politique". L'accusation repose notamment sur deux plaintes, trois témoignages à charge et 50 vidéos saisies dans le bureau du journaliste lors de son arrestation.