Plus de 900 MDH seront consacrés à l'ancienne médina de Salé, 800 MDH pour celle de Meknès, 350 MDH pour celle de Tétouan, et 300 MDH pour celle d'Essaouira. Le programme de mise en valeur de l'ancienne médina de Marrakech (2018-2022) nécessitera une enveloppe de plus de 484 MDH. Plus de 2,35 MMDH. C'est le montant qui a été arrêté pour la réhabilitation et la mise en valeur des médinas de Salé, Meknès, Tétouan et Essaouira. Ce projet de réhabilitation et de restauration des vieilles médinas a été lancé, lundi 22 octobre à Marrakech, en présence du souverain. «Pour ce faire, deux programmes de réhabilitation et de valorisation des anciennes médinas de Salé et de Meknès et de deux autres programmes complémentaires pour les anciennes médinas de Tétouan et Essaouira ont été élaborés», note le ministre de l'Intérieur, Abdelouafi Laftit lors de la cérémonie de présentation des mesures prises pour la réalisation des projets inscrits dans le cadre du programme de valorisation de la médina de Marrakech, ainsi que les programmes de réhabilitation et de mise en valeur des médinas de Salé, Meknès, Tétouan et Essaouira. Dans le détail, les projets relatifs à l'ancienne médina de Salé mobiliseront des investissements de l'ordre de 900 MDH, dont 400 MDH proviendront du Fonds Hassan II pour le développement économique. Quant aux projets relatifs à la médina de Meknès, ces derniers seront réalisés grâce à un investissement de plus de 800 MDH. Plus de 300 MDH seront apportés par le Fonds Hassan II pour le développement économique et social. Enfin, les programmes complémentaires de réhabilitation et de valorisation des médinas de Tétouan et d'Essaouira, nécessiteront respectivement des investissements de l'ordre de 350 MDH avec une contribution de 200 MDH du Fonds Hassan II pour le développement économique et social de 300 MDH avec une contribution de 150 MDH du Fonds Hassan II pour le développement économique et social. «Dans le soucis de préservation et développement des anciennes médinas, celles de Salé, de Meknès, de Tétouan et d'Essaouira ont connu la réalisation de plusieurs projets de qualification dont l'impact diffère d'une ville à une autre», a relevé le ministre. Ainsi, les projets réalisés dans les anciennes médinas de Salé et de Meknès n'ont pas permis d'atteindre les objectifs escomptés. «Ceci est dû, en ce qui concerne l'ancienne médina de Salé, aux changements substantiels qu'a connu son tissu urbain et à la détérioration de plusieurs de ses monuments historiques à cause de facteurs naturels et humains», a poursuivi le ministre. S'agissant des médinas de Tétouan et d'Essaouira, les projets de réhabilitation ont donné des résultats positifs et de ce fait deux programmes complémentaires pour la valorisation de ces médinas, leur intégration dans leur espace économique et social, et le renforcement de leur attractivité touristique, ont été mis en place. Selon le ministre, les projets prévus dans ces programmes portent aussi sur le traitement des édifices menaçant ruine, le renforcement des infrastructures, la construction de parkings, la restauration des monuments historiques, la création de points interactifs d'information sur ces monuments et la réalisation de services sociaux de proximité. Concernant, le programme (2018-2022) de mise en valeur de l'ancienne médina de Marrakech (dont la convention de partenariat et de financement a été signée le 14 mai 2018 à Rabat), ce dernier nécessitera une enveloppe de plus de 484 MDH. Le Fonds Hassan II pour le développement économique et social y contribuera à hauteur de 150MDH. Sur ce point, le ministre de l'Intérieur à fait savoir que des études topographiques ont été entamées - avec un taux d'avancement de près de 80 %. De plus des techniques et architecturales ont été réalisées. «Un calendrier pour la réalisation des 54 projets prévus par ce programme, et dont certains seront lancés à partir de décembre 2018, a été également élaboré», précise Abdelouafi Laftit .